La Guerre (recueil à suivre...)

Et voilà mon deuxième recueil!
Il est volumineux, alors je vous le livrerai par morceau, ca vous fera comme un feuilleton à suivre!

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PRESENTATION - REMERCIEMENTS
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Quelle Guerre?
La mienne...
Guerre contre moi ; guerre intérieure ; moral ravagé par une année pénible ; guerre contre les démons de l'esprit, contre les idées noires qui surgissent sitôt que j'y peux penser.
Guerre moderne ; guerre de chacun ; guerres de chacun ; guerre de chagrins.
Guerre tueuse ; guerre mutilante ; guerre marquante ; guerre intérieure.

Nous sommes tous des blessés de cette Guerre-ci.

Plaie béante de mon esprit,
D'où suintent ces rimes aigries,
Plaie béante de mon esprit,
Jamais tu ne seras guérie.



Guillaume VANHOVE, membre de la Nouvelle Génération d'Auteurs...


P.S: Merci à tous ceux qui m'ont aidé, même sans s'en rendre compte :
- Emilie, que j'aime ;
- Dodo, Jacquouille, Papoose, Stone et Footix (Les Pouic-pouics) ; Camel, Zwitt, Casper et ceux (pardonnez-moi) que j'oublie...
- mes parents (merci merci!!!), mes frère et soeurs, ma famille...
(été 2002)

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LA GUERRE
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Préambule.

Ce récit sera celui d’un homme. Cet homme serait plus qu’un homme. Car il aura l’esprit ouvert et large. Si bien qu’il aura atteint (ou qu’il atteindra au cours du récit - son récit -) des Vérités que peu atteignent. Des Vérités insaisissables. Si bien que, comme tous ceux qui s’en saisissent, il ne pourra y survivre. Je crains donc fort que ces Vérités me seront, et seront au lecteur, insaisissables. Nous pourrons juste prendre conscience, avec lui, de certaines Vérités qui sont connues de tous mais acceptées par peu. C’est pourquoi ces Vérités sont refoulées au plus profond de chacun, si bien que chacun les oublie. Et les oublier, c’est vivre aveuglément. Ainsi beaucoup vivent en ayant oublié, vivent sans savoir, marchant droit, avec des œillères, marchant droit et suivant les autres dans leur(s) folie(s) commune(s), s’isolent du monde - je veux dire du vrai monde - et s’en inventent un ; ceux-là ne voient alors pas le monde tel qu’il est.


“ Chacun est à distance de tout et cependant se trouve directement précipité dans le vide qui fait la misère commune. “
Coutelier Romain

Ce récit est donc celui d’un homme, et sera celui de l’Humanité. Prenez conscience, et ce récit - le votre - pourra changer...


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I) Les Origines de la Guerre.
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Voici notre homme :



Vous ne le voyez pas ?
Cela ne m’étonne pas... C’est que, voyez-vous, il est une chose que vous avez oubliée au commencement. C’est aussi moi qui aurai dû vous prévenir... C’est une production de la pensée, contrôlée ou pas ; ce n’est pas un raisonnement ni une application soumise à une règle précise ; c’est une faculté dont chaque homme est doué ; c’est un processus que l’on n’idéalisera jamais par une poignée d’équations, et qui restera quoiqu’il arrive propre à l’homme.
C’est l’Imagination...
L’Imagination, c’est la cinquième dimension, c’est autant de Mondes, que dis-je, d’Univers qu’il soit donné d’imaginer. C’est le rêve, le désir, la crainte et la peur ; c’est un pouvoir incontrôlable ; c’est un cheval sauvage, impossible à maîtriser. L’Imagination, c’est ça : ...
Ce sont des points de suspension.

Aussi, si vous n’en avez pas, allez donc en chercher un peu là où vous l’aviez laissée, tout là-bas, il y a une éternité ! Lorsque vous étiez cet adorable enfant pur et naïf qui n’a rien à voir avec l’adulte vicieux que vous êtes.
Adulte vicieux, c’est une redondance. Adulte aurait suffi.
Ça y est ? Vous vous rappelez ? Oui ! cette chose surprenante que vous retourniez et examiniez et exploriez des heures durant lorsque vous étiez enfant, votre jouet favori... C’est ÇA, l’Imagination...

***

Voici donc notre homme :



Oui, c’est bien lui, perdu dans la contemplation d’un paysage gris, à sa fenêtre. Tout est gris d’ailleurs. Comme au Commencement. Le ciel est gris ; les troncs sont gris ; le sol est gris ; notre homme est gris : sa silhouette, ses cheveux, sa barbe longue, son teint, son regard, sa chambre, sa maison, son monde, le Monde. Tout est gris.
Mais il n’est pas vieux. Il est las. Aussi, vous pouvez dès maintenant fermer ce livre et imaginer, si vous en retrouvez le mode d’emploi -...-, comment a-t-il fait pour en arriver là, pour en arriver las. Vous pouvez ; si cela vous amuse.
Si votre Imagination est trop rouillée, et qu’elle a besoin d’être relancée, permettez moi de décrire le Monde tel qu’il est dans cette histoire, à cet instant précis.

Vue de loin, notre Planète Bleue ressemble à une boule grise. Certes il y en aura pour dire qu’elle est gris clair ici, et gris foncé là. Mais cela reste une boule grise, lisse, une sphère parfaite. Pour les contestataires, je leur accorde raison ; mais c’est la dernière fois. Le gris clair, ce sont en fait les mers et les océans ; le gris foncé, ce sont en fait les îles et les continents. Et à y regarder de plus près, cette sphère n’est pas lisse. Il existe une multitude de protubérances, de trous, de sillons, de granulosités, de je-ne-sais-quoi qui, à vrai dire, sont ce qu’il reste des montagnes et des vallées. A plus petite échelle, on y détecte des rugosités : ce sont des ruines de villes entières. En grossissant encore, on pourrait sentir en promenant son doigt sur le gris foncé, une multitude d’aiguillons ardents, de dards de feu. Ce sont les baïonnettes des soldats encore debout, que vous venez de balayer par milliers d’une pichenette du petit doigt...
Bref, voici le Monde : un champ de bataille labouré en profondeur. Et il ne reste plus qu’un homme. Non pas que vous ayez tué les autres avec votre doigt... Je veux dire : et il ne reste plus qu’un Homme. Et des soldats. Et cet Homme, c’est le notre. Et c’est une partie de sa vie que je vais vous conter ; ce que vous auriez pu imaginer...

Il était un caillou, un rocher, une planète, que quelqu’un avait jeté dans les entrailles d’un Univers, que quelqu’un avait modelé et façonné. Il y avait versé les océans et les mers et les rivières ; y avait planté des forêts, des champs ; y avait fait pousser des fruits ; y avait placé des animaux ; et y avait fait mûrir Son Joyau : un animal appelé Homme.
Ce caillou s’appelait Terre. Elle était belle ! Ronde et bleue, il faisait bon y vivre... Et l’Homme y vivait bien. Il se développait, grandissait, mûrissait, et son Créateur se réjouissait de le voir heureux. Et Il aimait être prié, car les prières des hommes étaient belles et douces, comme une pluie d’été, chaude et rafraîchissante.

Mais un jour, les prières devinrent cupides et mesquines, puis il n’y eut plus de prières... L’Homme avait oublié son Imagination, et ne pouvait plus s’imaginer un Créateur. Alors il l’oublia aussi. Et l’Homme ne put plus imaginer le rire d’un enfant dans les étoiles, le chant d’une poulie dans le désert, le vent sur sa peau, le plaisir de donner, celui de recevoir. Alors il oublia le bonheur, et tout devint gris. Il avait oublié les couleurs.

A partir de là, tous les hommes se disputèrent, et la seule chose qu’ils surent encore faire fut la guerre. Ils avaient oublié les jeux, la fête, la musique, les farandoles, le partage, et la joie de vivre. Ils oublièrent le bonheur d’aimer, celui d’être aimé, le plaisir des caresses et l’exultation de l’acte d’Amour.
Il n’y eut plus d’homme, plus de femmes, mais des Soldats.
Et ce fut la guerre.
Et ce fut La Guerre.
La Guerre...

(à suivre...)

Génial j'attends la suite avec impatience c'est vraiment très bien, on a envie de lire la suite quand on commence

Citation :

Lorsque vous étiez cet adorable enfant pur et naïf qui n’a rien à voir avec l’adulte vicieux que vous êtes

qui?? moi??

(suite...)

Mais voilà qu’un Soldat, un jour, ou même une nuit un soir ou un matin, peu importe car tout était gris tout le temps ; voilà que ce Soldat tua un autre Soldat. Rien d’inhabituel ; le plus (chanceux ?) fort tue le plus (malchanceux ?) faible ; c’était dans la logique des choses... Comme il défaisait le cadavre de ses effets impersonnels, quelque chose d’inhabituel se produisit. Une sensation inconnue se saisit de l’assassin, qui fut dépassé par sa pensée.

“ Comment cela se serait-il passé SI j’avais été le plus (malchanceux) faible, et lui le plus (chanceux) fort ? ”

Et en s’interrogeant de la sorte, il venait de redécouvrir une chose merveilleuse. Car derrière un SI, petit mot, se cache l’antichambre de l’Univers gigantesque de l’Imagination.

“ Et SI j’étais né son frère ?
- ? -
Naître ?...
Oui, je me rappelle... je suis NÉ le 23 avril... C’est maman qui m’avait mis au monde.
- ! -
Maman ! Je t’avais oubliée...
Et Papa...
Comme ils s’aimaient...
- ? - s’aimer - ! - ... - amour - donner - recevoir - ami - vivre - et - tout - lui - revint - à - l’ - esprit - .

Il fut alors terrifié par ce qu’il venait de faire, et courut, pour oublier, courut courut, pendant longtemps, courut courut courut...
Enfin, il rencontra un mur, et de fatigue, il s’effondra dans la boue - grise - et s’endormit.

Voyez, il se réveille. Insidieusement, glissons-nous dans sa pensée...



... ferai plus jamais ça... Se relever. Voilà. Un mur ? Oh ! ma maison ! Entrons. Je me demande pourquoi elle ...

Et il entra dans cette maison, qui effectivement avait été la sienne. Il y trouva tout, bien rangé, comme Avant. Une foule de souvenirs lui baigna l’esprit. Il a rit, pleuré, chanté... Il a retrouvé son journal intime.
Le voici :

Mercredi 30 août, fin de matinée

Bel été... C’est tout de même agréable, le repos. Après une année de travail acharné, les congés sont mérités. Ne rien faire... C’est délectable ! Au sens propre. Pas dans le sens où l’on ne pratique que des loisirs, et où l’on ne travaille pas !
NE - RIEN - FAIRE
Être là et c’est tout. S’asseoir et ne plus bouger. Ne plus réfléchir. Ne pas dormir. C’est comme si j’avais sauté hors du train et que je le regardais filer en me frôlant... C’est ça ! la vie est un train ! Le tout est de ne pas se tromper de destination. Et d’avoir pris un ticket en première classe ! Pour le reste, il suffit de se laisser transporter et de contempler le paysage. De l’admirer. Mais il y a ceux qui en profite ! Qui vont en première classe quand ils sont supposés être en deuxième. Il y a toujours des profiteurs. Et les poisseux qui se trompent de compartiment, qui devraient être en première et qui sont en deuxième. Et puis il y a ceux qui actionnent le freinage d’urgence, et qui quittent le train avant l’heure.
Quoiqu’il advienne, première ou deuxième classe, on descend tous à la même gare. La gare, LA Gare Terminus. Tout le monde descend - aux Enfers -.

Mais j’en suis loin ! Profitons du voyage.
Je quitte les Troupes Spéciales, et j’ai mon billet pour l’Armée du Soleil. Le temps passe vite. Et je commence dans une semaine. Surtout quand on ne fait rien. Une semaine. Certain qu’elle paraîtra plus longue que mes deux mois de rien-faisage... Tout est relatif, mon cher Einstein !

Ici. Maintenant. Ma maison. Ma chambre. Ma fenêtre. Mon monde. La vie. La nature. Les couleurs. La musique. Les fleurs. Le vent ; ses caresses ; la peau. Le soleil ; sa chaleur ; sa lumière ; mes yeux.
Les cinq sens. Ah ! Les sens... Ils sont l’essence de la vie...


Mardi 5 septembre, nuit

Ce midi, pour mon avant-dernier repas ici, maman a fait mon plat préféré... et je l’ai bien arrosé... Moi qui, trop nerveux, n’arrivais plus à dormir, me suis assoupi sous l’emprise de l’alcool.
Je ne me suis réveillé que maintenant. Je vais donc veiller, vivre la nuit à ma fenêtre jusqu’à m’épuiser. Je me recoucherai alors.

Mon fenestron petit

Dans mon Monde où j'habite existe une maison,
Dans ma chambre petite existe un fenestron.
Dans mon Monde où je suis la Vie va doucement.
Tout s'agite dehors : lutte contre le Temps.
Mon fenestron petit j'ai poussé doucement,
Et petit à petit il s'est ouvert tout grand.
Et mon Monde intérieur que je croyais fragile,
Face au monde extérieur est resté immobile.
Au lieu d'être aspiré, c'est lui qui aspira
Les courants d'air si frais, se promenant là-bas.
Mon petit fenestron aspirait goulûment,
Ne prenant que le bon, rejetant le méchant.
Ainsi l'air frais du soir, si lourd d'odeurs légères,
Sursauta hors du noir pour pénétrer ma chair.
Un frisson en naquit qui de ma tête aux pieds
Glissa, coula, jaillit, bon, savoureux et frais.
La terre humide hurlait un parfum délicieux.
Les arbres comme moi tremblaient comme des vieux.
Ils secouaient leurs feuilles au rythme de la Vie.
Ce qu'entendait mon œil, de mes doigts je le vis.
Une lumière au loin attirait mon regard.
Peut-être qu'en ce point est un autre regard.
Au ciel les étoiles dansaient, brillaient, vivaient,
Du ciel les étoiles sur nos mondes veillaient.
Dans le ciel chaque point est comme un fenestron
Ouvert sur le lointain ...
... La suite ? Imaginons...

Et oui, ça y est ! Demain je rejoins l’Armée du Soleil ! J’aurais beaucoup à faire... Le dernier continent qui n’était pas en Guerre s’est engagé aujourd’hui même. Mais qu’importe ! Je leur montrerai ce dont est capable celui qui a brillé dans les Troupes Spéciales !
Eh! Il faudra bien que je vive !
De toute manière, avec l’entrée en guerre du dernier continent, et étant donné la tournure qu’on prise les choses ces derniers temps, je sens bien que la fin est proche. La Guerre qui touche l’Humanité entière va se finir.

Dimanche 10 septembre, après-midi

Voilà cinq jours pendant lesquels je n’ai pas pu toucher à mon journal, tant mes journées sont chargées ! Pas pour autant intéressantes... C’est une suite morne et plate d’habitudes monotones qui s’enchaînent inlassablement les unes après les autres jusqu’à ce que l’esprit le plus solide rompe sous le joug des assauts répétés et réguliers de l’ennui.
Mais par où commencer... J’en perds la tête.
Étape par étape, pour ne rien oublier et aller vite (manque de temps ici).
- voyage inconfortable ;
- bagages perdus (sauf sacoche que j’ai toujours sur moi) ;
- arrivée houleuse ;
- traités comme du bétail ;
- sommes dans un port sinistre ;
- embarquons demain pour je-ne-sais-où ;
- tout de même pressé de partir...

PS : vivement qu’on embarque, la vie du port me mine...

Au bout du monde

La corne sonne au cœur des brumes.
La pluie fouette mon visage.
Brûlante marée noire fume.
Un faux-pas tu sors de ta cage.
Tout l’équipage à saluer.
Embarquer pour un long voyage,
Aux cent récifs, aux mil dangers,
Et à l’unique paysage.
Combattre les démons la nuit.
Lutter sans arme et sans recul.
Enfin je retourne à mon lit.

La corne sonne au cœur des brumes.

(suite au prochain épisode)

c'est vraiment vraiment bien écrit c'est vraiment le meilleur texte je ne sais pas comment tu fais pour être aussi doué

Et bien merci beaucoup pour tant d'éloges! Je vous mets la suite...
Profitez-en parce qu'après ca ne reprendra qu'à la reprise des cours l'année prochaine (je n'aurai plus le fichier sous la main...)

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(suite...)

Après s’être longuement rappelé son passé, il réfléchit à la situation actuelle, et essaya de se souvenir comment le rêve a-t-il tourné au cauchemar, comment la paix a-t-elle tourné à La Guerre.
Et il se souvint. Tout vint de la Boîte de Pandore, qui avait été ouverte par l’Humanité, et qui avait répandu son contenu amer sur le monde. Il avait écrit un poème à ce sujet. Il devrait chercher après.
Il le trouva.


Nowadays Pandora’s Box

Tous les maux millénaires
Viennent de se verser,
Noyant l’Humanité
Qui grouille ventre à terre.

La Boîte de Pandore,
Bombe à retardement,
Vient légendairement
De vomir au dehors
Tous les maux indigestes
Qu’Elle avait conservés.

Et c’est l’Humanité
Qui l’a ouverte ;
Ainsi l’Humanité
Court à sa perte.

Mille Boîtes aux Démons
Chaque jour sont violées,
Chaque jour sont vidées,
Par Civilisation.

Cette Boîte aux Démons
Injecte son poison,
Crache dans vos salons,
...
C’est la télévision.



Si sa maison était le dernier endroit vivant du monde (car elle était colorée), il devrait la protéger. Alors il mura toutes les fenêtres - sauf celle de sa chambre, car il l’aimait, son fenestron - et il ferma à clef toutes les portes - y compris celle de sa chambre, où il s‘enferma - Une fois enfermé dans sa chambre, il se mit à réfléchir à la vie et à la mort.
Il pensait.

Ce qu’on a l’air con quand on vit. Si ceux qui ne seront jamais appelés à vivre peuvent nous voir, ils doivent être morts de rire de nous voir morts de vivre.

Il se dit que l’Homme ne peut pas vivre, car le fait même de naître condamne à la mort.


OXYMORT

La vie est un oxymore
Et nous sommes des occis-nés.
Et je pleure les occis-morts
Qui ont eu un petit rôle au ciné.
Aussi dans cet oxymoron
Je crains le jour où nous mourrons.
(parfois j’en perle à raison)


Aussi vivait-il mort.

Doit-on avoir de vifs remords de vivre-mort ?...

Mais il ne savait pas que la Mort donne toute sa beauté à la Vie... Car bien abondant n’a pas de valeur. C’est l’échéance de la Mort qui donne à chaque seconde sa préciosité.

Doit-on avoir de vifs remords de vivre-mort ?...

Et il déprima.



La nuit noire où le noir nuit

Je meurs chaque nuit
Je meurs chaque soir
Je meurs d'ennui
De désespoir
Et la nuit s'assombrit
Et la nuit devient noire
Et le noir nuit
A mes espoirs

Sinistre noir
Adroite nuit
Gauche noir
Dextre nuit



Il ferma le volet de sa fenêtre, et la nuit se fit dans sa chambre. Il s’endormit et rêva de la Terre, avant l’apparition de la Vie.



Apocalypse - première partie

wild wild wild
is the oceanside
grey grey grey
is the rolling wave
loud loud loud
is the stormy cloud
bright bright bright
is the flashing light



Il se réveilla et eut envie d’allumer une bougie. Et en allumant cette bougie, il imagina une femme, et en tomba amoureux...


Dès l’instant où je l’ai vue,
Quel émoi !
Plus rien n’eut de sens ne fut-ce
Qu’elle et moi...


Et la lumière fut...



Un crépitement ; une étincelle.
RRRRFFFFFFF
Je craque une allumette.
Je retiens mon souffle...
La flamme est faible et vacille.
La lumière s’intensifie. C’est l’univers qui s’agrandit.
La flamme se stabilise. Je donne vie à ma bougie.
Deux flammes, deux soleils ;
qui s’écartent.
Je souffle.
Une flamme, un soleil ;
au centre.
“Bienvenue dans mon halot de chaleur.
Ma lumière
Est l’Univers.”
Doucement je souffle ; je te attise.
Lentement tu danses ; tu m’hypnotises.

Et brûle la bougie ;
Et danse la flammèche ;
J’oublie tous mes soucis,
Quand je fixe la mèche.

Et brûle la bougie ;
Et danse la flammèche ;
J’oublie tous mes soucis,
Quand je fixe la mèche.



Il y eut un courant d’air, et la bougie s’éteint.

... pas possible ! Tout est fermé : porte à clef et fenêtre à volet...
- ! - la porte de ma chambre est ouverte... Je pensais l’avoir fermée...

Et comme il était amoureux, il sortit de sa chambre, ferma la porte à clef, et s’en alla chercher la fille qu’il avait imaginée.

(suite à la rentrée...)

Bravo!! c'est vraiment excellent. Tu mérites des fleurs! lol Dommage qu'il faille attendre la rentrée, car c'est très beau, j'aime beaucoup.Je me réjouis de lire la suite.

snif je pourrai jamais tenir moi

"j'en perle à raison" c'est vraiment génial

Encouragé par vos bonnes intentions, et comme je vois que il y a du monde qui lit et qui attend la suite, en extra bonus cadeau de noël, je vous mets un morceau plus tôt que prévu! mais c'est le dernier avant la rentrée cette fois!

JOYEUX NOËL !

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(la suite...)

Il fit le tour du monde

Des déserts.
Des ruines.
Des cadavres.
Beaucoup de cadavres.
(cadavre)(cadavre)(cadavrre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadare)(cadavre(cadavre)(cave)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavvvre)(avre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cdare)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(caavre)(dare)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(adavre)(caavdre)(davre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cadavre)(cada
Des Soldats.
Des arbres couchés.
Des fleurs fanées.
Des champs stériles.
Des gens stériles.
Des rivières asséchées.
Des cœurs secs.
Donc pas de larmes.
Sinon les siennes.
Des montagnes renversées dans.
Des vallées comblées par.
Des montagnes renversées.
Du ciel troué.
Des nuages éclatés.
Le (cadavre) d’un Soldat qu’il avait tué.
Un no man's land gris.
Sa maison.
Au pied du mur, il tomba sur les genoux - floc - dans la boue - grise - et pleura - beaucoup - et pleura - longtemps - et pleura - encore -
Il remplit deux rivières.

Il était triste car pendant un an, il avait tant imaginé son amoureuse qu’il croyait vivre à ses côtés, tant il était persuadé qu’il allait la trouver - puisqu’il l’aimait -.
Il s’était dit :

... l’Amour dans ce monde, c’est un château de cartes au milieu d’une tempête. C’est pas grand chose, mais c’est tout ce que j’ai, et de plus vrai, sincère, précieux, fragile, délicat, tendre, doux…

Il lui avait dit :


Tes bras

Ma place est entre tes bras.
Te souviens-tu de cet hiver ?
Il était froid, fait de verre,
Tu m’as recueilli dans tes bras.

L’été est chaud mais pour moi
Le monde est toujours aussi froid.
Ma place est entre tes bras,
Et pour moi tout le monde est là.

Et à quoi bon voyager,
Alors que tout les paysages
Se retrouvent résumés
Sur les lignes de ton visage.

Mon monde est de plus en plus froid ;
Mon cœur gèlerait à fendre,
Si dans une étreinte tendre
Je n’étais pas dans tes bras.

Tes bras sont un doux royaume,
Et toi tu m’as nommé roi.
Ainsi je porte la couronne,
Et je serai digne de toi.


Ils s’étaient dit :


Underlife

You are mine, beauty,
In the morning light.
So please, don’t leave me,
‘cos you’re my delight.

You’re so beautiful, honey,
In the rising sun.
So please, come to me, baby,
We’ll just have some fun.

I am yours, honey,
Through the ageing day.
Just you and me,
And our Love to play.

Let your hair be free,
So that they can fly.
I love you madly,
When I see you smile.


Ils avaient fait l’Amour :


Nocturne

Le monde monochrome
est endormi,
Et sise sur son trône,
règne la nuit.
Il pleut encore du soir
depuis le ciel,
Et dans la marée noire
douce et rebelle,
Flotte la Lune blanche
de nacre et miel,
Comme un ballon de verre
Au milieu de mon rêve.

Viens donc, monte avec moi
Sur mon cheval des brumes,
Qui nous emportera
Là-haut, voir Dame Lune.

Tout de brouillard vêtus,
Et chargés d’impatiences,
Nos deux esprits tendus
Se marient en silence.

Au creux des vallons tendres,
Le long des longues plaines,
Nous jouissons d’entendre
Les plaintes inhumaines,
du vent de la nuit,
du vent qui s’enfuit
à l’infini...

Notre monture d’air,
Intangible et véloce,
Nous transporte droit vers
Les domaines d’Éros.

Que le ciel chavire !
Et que Gé se renverse !
Et que tous les plaisirs
Nous submergent et nous bercent !

Que nos dix sens se mêlent !
Que la Pensée s’estompe !
Que tout soit irréel !
Que le monde se rompe !

Léger intense brillant cristal
Le monde entier fuit et détale
Nous sommes perdus dans un dédale
Léger intense brillant puis pâle
Et doux serein tranquille et passe
Et c’est Éros qui trépasse.
Las !

- et le temps passe -

Notre corps frémissant,
Las de ce long voyage,
Se dismute en laissant
Blanche, la dernière page.


Ils avaient vécu :


La matrice de cette nuit
est musique
Et dort dans tes bras assoupis
La Fatigue
La nuit se reflète en tes yeux
d’Émeraude
Cette nuit nous sommes deux
mais en fraude

Tout ce soir
est harmonie
Dans ce noir
qui est la Vie
Les notes s’épanouissent
en lumière
Que jamais nuits ne pâlissent
sur Terre

La Vie est Son et Lumière
Ce qu’il fait doux vivre sur Terre


Mais elle n’existait pas.


Apocalips

When we made our minds be one,
A simple touch could turn me on.
Two moons are standing in our sky.
But why is our flame so shy ?

There used to be just one star
Where there are two moons today.
I always love you, so far...
Now kiss you seemed to be a shame.

The only kiss I could give you
Would be a collapsing kiss,
And I put on your apocaLips
The kiss that made me forget you.

My world is turning upside down ;
Your picture seems to be blackening ;
I now have to stay on my own ;
I am now lost in the Nothing.


Et il se disait que la vie était vraiment étrange...


Life

So many tears to cry
So much pain to heal
So many things to try
So many times to fail

So many lives to cruel
So much air to breathe
So many fights to lose
So many (death)s to see

But
So much...
So much Love to give


Et il retourna s’enfermer. Il trouva la porte de sa chambre ouverte à nouveau, et cela commençait à l’énerver.
Il était fatigué et il s’endormit.

(et bonne année! La suite en 2005!)

ha non tu vas pas nous faire ça????!!!! Attendre la rentrée???

Et si!

Mais vas-y molo avec les smileys " "... Mon clavier déteste l'humidité!

si tu veux pas qu'on pleure il reste aussi pour que tu mettes la suite

C'est vraiment très très bien

Chiche tu as mis une suite!! Mais maintenant je vais faire quoi? Mais qu'est-ce que je vais faire jusqu'en 2005? Tu peux pas faire ça...
Sinon continue comme ça, c'est toujours aussi beau.

Eh bien chose promise, chose due!
C'est la reprise demain et, pour adoucir ce retour au travail, je poursuis la mise en ligne de votre recueil-feuilleton "La Guerre"...

Mais avant tout, respectons la coutume!
Je souhaite à toute la NGA une agréable et heureuse année 2oo5... Qu'elle concrétise vos souhaits les plus chers, qu'elle réalise vos rêves, et puisse-t-elle aussi en donner à ceux qui n'en ont (plus?) pas...

Ceci étant dit, la poursuite de ce feuilleton se fera à un rythme moins soutenu, à raison de livraisons de morceaux plus petits... Cela vous tiendra en haleine plus longtemps...

Et maintenant : la suite...

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Quand il se réveilla, une étrange lueur le baignait, jusque dans sa chambre, jusque dans son lit, jusque dans son sommeil. Cela brillait derrière le volet. Alors il l'ouvrit...

Comme une amphore antique
Lune mélancolique
Tu verses dans la nuit
Un lait pâle et nourris
De lumière lactée
Toute l'Humanité

En regardant la Lune impassible, il se dit:
"Mais que la Vie est belle ;
Que la Nature est douce ;
Et que l'homme est cruel."

Il se souvint qu'il était homme et que, par conséquent, il était cruel. Alors il se souvint de La Guerre à laquelle il avait participé.

(mais d'abord il alla fermer sa porte à clef car elle s'était ouverte une fois de plus)
(et ça le rend fou)
(prce qu'elle n'arrête pas)
(de s'ouvrir(

Il se souvint de La Guerre à laquelle il avait participé...


Entre chien et loup

L'Armée Noire attaquait le Soleil solitaire,
Qui reculait toujours dans le ton de l'éther.
Le combat fut terrible mais l'armée nombreuse
Ne fit qu'une bouchée, d'une étoile peureuse.
La Horde de la nuit chevauchait sur le monde,
Recouvrant tout d'un voile impénétrable et sombre.
Il subsiste de l'astre une traînée sanglante,
Lumineuse, diffuse, incertaine et brillante.
Caque ombre se cachant derrière chaque objet
Est un soldat craignant de l'astre un dernier trait.
La saignée lumineuse, à cet heur disparue,
Chaque ombre à chaque objet est un geôlier bourru.
L'agar d'obscurité a coulé sur la Terre,
Et les galops du temps, gelés, se sont faits taire.


Cela le rendit triste. Il ne regardait même plus la Lune. Il pensait à la jeune femme qu'il avait imaginé pendant un an, qu'il connaissait par coeur, mais qui n'existait pas.
Et plus rien n'eut d'importance, ne fut-ce, qu'elle et lui. Le monde gangrené par la haine, les paysages gris à sa fenêtre, son passé, rien à en faire! Il n'avait qu'une envie :


From me to you

I want to sleep close to my girl
And forget all about this world
I want to hold her in my arms
And dive into her two deep eyes

I want to close my too sad eyes
Ad sleep 'till the end in her arms
I want to leave this too sad world
I want to live just for my girl

Live is so cruel
Love is so smooth
I want to sleep close to my girl
World is so cold
Girl is so warm
I want to sleep close to my girl


Et il s'endormit.

(seul)
...

(suspence...)

Qu'est-ce que c'est beau!!!!!



Suis désolés d'inonder la bougie, mais t'as qu'à faire attention à ce que tu écris!

Il fut réveillé par le froid. Sa porte était ouverte. Il la ferma une fois de plus. Il s'assit à son bureau, et y trouva une bouteille ... de champagne! Cela ranima en lui les souvenirs d'une fête, où il avait bu du champagne pour la première fois. Il n'était qu'un enfant -adorable, pur et naïf-.

J'aurais voulu rester enfant
Naïf et simple, non responsable ;
Mais il est terminé le temps
Des rires et chateaux de sable.

Une bulle gonfle au fond de la bouteille.

J'aurais voulu rester ado
Avide de tout savoir faire ;
Fâcheusement j'ai dans le dos
Toutes mes rimes et mes vers.

La bulle se détache et s'envole.

J'aurais voulu rester adulte
La vérité face à mes yeux ;
Mais même le choix du bon culte
Rester adulte ne le peut.

La bulle crève à la surface.

J'aurais voulu rester vivant
Et voir grandir tous mes enfants ;
Mais la Mort est déjà passée
Qui, comme un épi, m'a fauché.


Moralité :
La bulle s'élève, et crève au plus haut,
dans la bouteille d'eau.
Et l'homme s'enfonce, et crève au plus bas,
dans ce monde-là.

Et il but de cette eau alcoolisée et parfumée.

...ai trop bu. Le monde vacille. Prendre l'air à la fenêtre. Vais plutôt m'allonger : suis fatigué... Mon lit bouge ! On se croirait en croisière en plein océan. En pleine mer. En pleine lune. En pleine Mer de la Tranquilité. Le plafond est mon ciel aux cinq soleils... sous terre les fumeroles... la plaine aux boules... le navire squelette... le trou noir au cornet... les rayons rampent... au corail... chaud... malsain... mal à l'aise... sueur... froide? ... frisson... bruit... son... quoi... tambours... battant... ramdamdamdam... tamtamtamtam... AAAH!

Réveillé en sursaut par les tambours. Il se précipite à la fenêtre et voit...

(suite dans le prochain post...)

tu sais que tu es cruel?
"Il se précipite à la fenêtre et voit..."
aaaargh! toi tu sais accrocher ton public!
La bougie serait elle en réalité un brasier?

Les temps sont durs, très chère! Comment faire en sorte que les jeunes quittent leurs jeux vidéos pour la littérature, en n'y mettant pas une pointe de suspense...
Vous attendrez la suite, na!

niark niark niark

Et puis d'abord:

Citation :

Tu sais que tu es cruel?

Béh oui! Je suis un homme! (cf La Guerre)

et on se demande pourquoi les hommes font la guerre et les femmes l'amour...!!!
C'est sans doute une histoire de neurones...
Et suite à ce que tu dis, ne crois-tu pas qu'à cause de gens comme toi il y a de plus en plus de célibataires sur terre???
Et moi je veux la suite!! na!

SUITE ET FIN DE CE RECUEIL:
_____________________________________________________________

Il se précipite à la fenêtre et voit des Soldats. Beaucoup de Soldats.

(général)

(soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat)
(soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat)
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(soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat) (soldat)(soldat)


Des soldats de la Grande Guerre, des guerriers Apaches, des Conquistadors, des hommes des cavernes à la massue, des légionnaires romains, des soldats napoléoniens, des guerriers africains, des GI's, des cow-boys, des troupes interstellaires au pistolet-laser, des CRS à la matraque, des Croisés, des Inquisiteurs, des fanatiques, des kamikazes, les éléphants d'Hannibal, les chevaux de Gengis Khan, les archers anglais, et ainsi de suite ; une énumération sans fin.
Et notre homme contemple ce paysage gris et mouvant, comme le reflux des marées. C'est là que nous l'avons trouvé au commencement. C'est là que nous le retrouvons.
Il se rend compte que ces soldats, ces guerriers Apaches, ces soldats de la Grande Guerre, ces Conquistadors, ces hommes des cavernes à la massue, ces légionnaires romains, ces soldats napoléoniens, ces guerriers africains, ces GI's, ces cow-boys, ces troupes interstellaires au pistolet-laser, ces CRS à la matraque, ces Croisés, ces Inquisiteurs, ces fanatiques, ces kamikazes, ces éléphants d'Hannibal, ces chevaux de Gengis Khan, ces archers anglais, tous ces Soldats viennent droit sur lui. Il est encerclé et il s'en rend compte.

Le reste va vite.

"Il est à l'abris!
- Les tambours se déchaînent!
- Les fenêtres sont murées!
- La Terre tremble!
- Toutes les portes sont fermées!
- Les soldats courent et crient!
- A moins que...
- A moins que?"

Il se tourne vers la porte de sa chambre et la voit grande ouverte, et tremblante, comme animée d'un rire cruel.
Les Soldats rient : ils sont dans la maison.
Il est trop tard pour la fermer. Et même : elle s'ouvrirait d'elle-même. Les Portes s'ouvrent toujours d'elle-mêmes...

Les Soldats sont à la porte, et il ne veut pas mourir. Alors pour fuir, il saute, pour fuir, par son fenestron, qu'il aime, il saute et sourie, car il vit encore, parce qu'il SAIT ; parce qu'ils ne SAVENT PAS ; parce qu'il est Homme ; parce qu'ils sont soldats ; parce qu'il est bon d'être Homme ; parce qu'il AIME ; parce u'ils HAÏSSENT ; parce qu'il aime, il aime, il aime...
Il aime mais il est seul et fou et il tombe.
Tout vacille et bascule. Il ressent enfin le choc pour lequel il était né : il a rejoint la terre. Dans une dernière impression, il s'est senti enfler, emplir l'espace environnant, grandir, tout englober, tout absorber, tout, ou plutôt, il s'est senti se diluer dans la matière, du zénith au nadir. La Connaissance Absolu du Monde et de ses Secrets lui parvinrent, et il se fondit dans l'Unique.




Il tombe et il meurt au plus bas, dans ce monde là.

Apocalypse - seconde partie

A dark moon in the white sky
Waiting for the final line.
Big hand on the green sand :
Death' hand calling the End.
The Other World's Doors
Staying opened, poors!
Anger, coldness,
Bringing madness.
Now the Death
Has a face,
Gnawing ;
Nibbling.
The
End
...
...
nothing more


Un soldat l'a vu sourire en tombant, et le voit mort souriant. Alors il se rappelle le sourire. Puis le rire, puis l'Amour et la Vie. Alors cette Femme se souvient de son mari qu'elle aime, qu'elle aime, qu'elle aime...


Elle l'aime mais il est seul et fou et mort et souriant.
Alors seule et folle, elle pleure et sourie, et pleure et sourie - encore - et un arc en ciel naît sur son visage.
Jusqu'à la

FIN




Le Jugement Dernier

La nuit vient de tomber,
Et ce à tout jamais.
Le jour à ma fenêtre
Ne pourra plus paraître.
Et même s'il y était,
Qui pourrait l'admirer ?
A ce jour la Mort vit,
La Vie meurt ajourd'hui.
Ce Monde aura servi,
Il tombe dans l'oubli.
C'est dans un autre endroit
Que Vie continuera.

La Vie ne fut plus belle
Qu'aujourd'hui : éternelle.
"Aujourd'hui n'a d'ailleurs
Plus de sens à cette heure.
Ni heure ni seconde :
temps n'est plus de ce monde.

Le règne de la Paix
Est pour l'éternité.








"What is left of your dream ?
Just the words on your stone
A man who learned how to teach
Then forget how to learn."

Brian May, "White Man" in A Day At The Races (Queen).







Prenez conscience et ce récit - le vôtre - pourra changer...

Moi au moins, j'arrive peut etre en retard mais j ai eu la chance de tout lire d'un trait!!! sans avoir a attendre en trepignant la suite du recueil!
et bien je dois dire que c est un vrai chef d oeuvre, les poemes en anglais le rendent encore plus unique et tout ce qui est raconté est tellement vrai!!
Ca en est terriblement terrifiant d ailleurs tellement c est vrai...
Je n ai qu une chose a dire : chapeau bas!

Malgre tout je garde une preference pour le recueil Mil et Un rêves mais sans pouvoir donner de véritable explication en fait...juste une question de feeling je crois!

j'ai enfin pu lire la fin et je dois dire que j'adooooooooore vraiment