dispersion

Je disperce mes cendres sur le sol pour laisser une empreinte de mon passage. "qui est tu pour prétendre que la vie est un bol contenant la mort?" je tourne la tête avance et parle avec prudence " ma vie n est pas un bol c'est un container je préfererais vous ecraser avec pitié que de vous voire souiller ce lieu saint" la main entre en contact avec la colonne vertebral je m'affesse " alors sacre moi pacotille ou bien broute ce saint gazon" le ciel est laid vide si haut les oiseaux ne sont que des abrutis pas moins que les pilotes " c est que je n'ai pas le diplome requis mais addressez vous a mon futur secrétaire si le peu de liquide que contient votre cuiller ne s évapore pas pour se condenser et rejoindre le flux compacte avant mon ascension " le silence, ne pas se relever " j ai mieu pour toi que l'onction finale " il tendit une fiole d'acide et la versa sur le crane qui me servait de crâne. Solution numéro 7 " je ne suis qu'une vieille peau " ne pas sourrir. je contrôle la situation mais je suis exténué " nous devrions faire un petit som' " de l'ombre de l'herbe loin de tout théatre de mes rêves. ou plutot de ses rêves. "la pluie coule dans le caniveau evacue les residus de peste et les tire lentement vers l'abyme. "-maman " dors bien mon petit " " la ville grouille de cafard au coin des rues luxueuses. laisse moi tranquille" " dors! " réveil. il me faut des gens, d'autres gens des rois, des peluches. il faut que je les anime. (cet esprit a quitté la maison mère. il ère de corps en corps dans le but d'ameuter la foule. quel rapport avec la maison mère? y a t il un intéret. il y a un danger ils le poursuivent)

La ville grouille de rues luxueuses. les gens tournent la tête devant moi il est temps que j'en finisse: un immeuble un escalier la concierge " c'est pour quoi? " " je viens voir ma tante " des escaliers. en haut, superbe vue sur les immeubles alentours ;en bas, la rue peuplée: un plateau repas bien garni! je saute : les corps ne volent pas, mais les sentir tomber c'est excellent. Je me libère quand le sol le percutte. déja dix personnes autour du cadavre mais j'ai mal choisi, cette rue est remplie de rejeté, a part 2 3 personnes de bonne volonté rien d'interressant. une femme, black de surcroit! allez! a l'aventure: Solution numéro 8 " appelez la police! " je déguerpis, mon ancien corps etait vraiment laid surtout aprés une chute de 6 étages. j ouvre mon portefeuille " Barbara, balayeuse, doit acheter du laid, et amener sandra chez le dentiste mercredi " c'est affreux elle ne pourra pas y aller... vraiment. soyons plus judicieux. soit! 8 sont morts. de toute façon je suis poursuivis. mais tout de meme évitons l'hécatombe.j apercois un panneau "discret" emperor boulevard un nom... empirique mirifique rirififi et loulou et loubli perd son salami sour la mer amer amordre ou aborder la beauté fatale des bois. magasins luxueux, "patrons délicieux" j en saliverais presque si je n'avais pas envie de vomir tellement mes organes internes se serre, ses putains d'organes internes, contrôlé par ma peur, je n'ai aucune élégance ! une pause: je suis sur terre, loin de l'inquisition, au pire serais-je confronté à un autre et je devrais m'évaporer au plus vite.(peut être ferais je mieu de laisser les choses se tasser d endosser une vie le temps ne mimporte pas)Il est écrit sur les panneaux publicitaires que nous n'avons qu'une vie... que le hommes n'ont qu'une vie: qu'ils me permettent de la gaspiller a leur place.je marche sans but, il faut juste que le temps se tasse que le flou disparaisse et que j apercoive enfin l'horizon.
C est une chose bien etrange que de fusionner avec une âme humaine, ils sont tous si laids et ridicules, si libres et emprisonnés, je les envie. je vais rentrer chez moi, finalement peut etre que sandra ira chez le dentiste mercredi et surement que cette entreprise de nettoyage au nom hilarant n'aura pas à embaucher, pour un salaire dérisoire, une autre afroaméricaine docile. pourquoi viendraient ils me chercher dans des chiottes de métro nauséabondes, au coeur de la vie loin de tout. tant pis pour les magasins de luxe et leurs clients badigeonnés de fond de teint, leur vie à mille sous et leur voitures sportives, tant pis pour les récéptions d ambassade et leurs ferrero rochers, ce soir je vais manger de bons sandwich au pain de mie "prix mini" et je plongerais dans l'anonymat d'une famille décomposée de banlieu dortoir.
"Maman!" quel enthousiasme "bonjour ma puce!" et quel surnom dégradant! "sammy a pleuré aujourd'hui parce que son papa est parti.." "il devait etre triste" "oui mais pourquoi moi je suis pas triste que papa soit parti?" décidement c'aurait été plus simple dans le rôle d'un professeur d'université. "parce qu'on est toujours triste quand il part mais aprés on sait qu'il reste la haut dans le ciel à nous regarder en souriant" c'est donc pour cela qu'elle croit en dieu, ma foi c'est mieu que de se prendre pour le diable."tu veux qu'on aille au parc ce soir?" "oh oui!" "va faire ton sac pendant que je range" elle allait prendre son petit sac rose- il pouvait maintenant se voir dans le totem heterogène de mon spectre- y insèrer sa pelle et son seau. moi je préparais son goûter l'horloge indiquait 5h pm je me sentais mieu ici, une grande bouffée d air frais l'objectif se resserre. Rassasié pavanant sous une véranda la cécité te guette et les gouttes n'y feront pas. bavardages ricanant a propos des rats tel est la vie de crète une page vide un harras.back to reality!je l'ai bien élevée cette petite elle tient la porte pour sortir "merci madame!" et elle sourit mieu qu'une actrice. "il était grand papa?" lui aussi il restera a jamais rangé dans un de mes tirroirs " oh oui mais tu seras encore plus grande que lui" "ah nan je veu pas etre toute grande" c'est a moi de rire. il y a tant a faire pour un enfant, c'est normal qu'ils soient tous dans leurs cocons..
nous marchons je fais attention à elle. Nous, je veux dire ceux dont je suis, eux ne s'inquiètent pas de cela ils sont "parfaits" ils n'ont qu'a avancer tout droit, j ai du être contaminé, ma toison de pureté a été souillée par leur influence, mais de toute façon j avais prévu de la troquer contre un bon vieux cuir brut.
Au milieu des rues de ghetto et de leur chaleur confortable: le parc, un petit coin de fraicheur, une oasis convoitée. sandra me lorgne en se tripotant les doigts le regard implorant."bah qu'est ce que tu attends vas y " je m assieds sur un banc et la regarde, c'est mieu que la télévision, plus sain. Il n'y a pas que pour les enfants que c'est une distraction tous ces parents en profitent pour se laisser rêver en solitaire, quelques uns parlent entre eux, se font des amis ,comme leurs petits, qu'ils ne voient qu'a ce moment la de la journée, beaucoup sont des femmes.Je persiste à croire que c'est du gachis...
Sandra est avec son amie vicky, elle me lance des regards plein de lumière parfois, ils me ramènent à la réalité. Personne ne sait que nous existons, moi-même je pourrais être en contacte avec un autre spectre je ne le saurais pas puisque même la folie s explique chez l'homme, nous devons être pour beaucoup dans le taux de suicide , j'irais au japon un jour.
un homme s approche. je ne suis pas veuve ça c'est ce que pense sandra. ma mère aussi m'avait éduquée seule mais elle était devenue gâteuse, à 15 ans j'avais été retirée puis placée. j'ai 24 ans, son père ne l'a jamais vu, il est parti il y a six ans, elle ne sera pas placée elle! qu'est ce que je dis? l'homme est devant moi je ne le vois pas dans ma mémoire. "barbara?" "oui?" "c'est Saul du college franklyn" en effet je visualise bien la photo de classe, ma derniere. Saul n'était pas une personne à se souvenir, nous ne nous parlions que trés peu " tiens! toi aussi tu as un petit a promener? " " ah non pas du tout! j'ai trouvé du travail chez un italien dans le quartier: le napoli. lequel est le tiens " il s'était tourné vers les jeux. " la petite peste avec ses nattes la bas" je souriais


oh ouiiiii! corrigez moi!!! ^^