René

René, René, tu n'as pas eu de chance
A peine était tu né qu'apparu ta carence
Forcé d'être ouvrier, au patronyme rance,
T'avais compris "renaîs!" le jour de ta naissance

René... René... juste une remembrance,
Cette maudite année, où partout en france
avait germé l'idée, empreinte d'espérance,
qu'on pourrait épargner, une partie de l'enfance.

Renés, Renés, rouges dans vos coeurs et les mains pleines de sang,
Vous étiez acteurs avant d'être absents

Looser! les zetazuni ne voudraient pas de toi !

le prends pas mal

Ca me fait un drôle d'effet ton poème...

Comme un impression de déjà vu, ou entendu...

NB : pourtant je m'appelle pas René...

Il est trop beau ce poème.
Emprunt d'une violente réalité...

Bravo !

j'avais les fenêtres ouvertes, un courrant d'air et puis paf j'l'ai pris au vol, mais il avait du en parcourrir des kilomètres auparavant.

ah au fait pour un semblant d'analyse: ca vient d'une discussion sur les statistique des prénoms (leur fréquence, les noms les plus donnés selon la catégorie socio professionnel et selon l'année)
René c'est l'endoctriné, René est à la CGT, René est un vrai coco, René est Chateaubriand, René est démodé.
je n'irais pas jusqu'à commenter la forme. le rythme est donné par "rené rené"