je réagis:
Je félicite ton audace, celle de t'aventurer dans les sentiers battus des réflexions philosophiques. cependant tu n'as jamais dans tes textes, la nécessaire clarté de structure qui permet de transmettre ce genre de pensées. Malgré tout elles nous évoquent le sens de tes réflexions(j'ai l'impression, souvent originales), même lorsqu'elle ne font appel qu'à notre interprétation et, pour cela, elles sont plaisantes.
Encore une critique ( si j'en fais c'est que j'ai le sentiment de te comprendre et que à ce titre je peux te dire ce qui est susceptible d'amoindrir ton travail ) Tes phrases, à vouloir être trop chargées, sont parfois maladroites, je dirais que ton obsession de cerner ta pensée t'empêche de la rendre plus nette en organisant mieux les conceptes.par exemple lorsque tu dis "Chaque jour qui passe DU lointain désir QUI découle DU silence", même si tu écris avec les mots qui te viennent, ce genre de formulation est trop tangeante et décrédibilise un peu la pensée. tu pourrais plutot partitionner ta phrase et, pour ce faire, il est nécessaire de prendre un temps d'analyse.
Biensure peut être que mes remarques ne sont elles mêmes pas en rapport avec ton questionnement, puisque tu dis avoir écrit aveuglément. Mais je pense, et c'est mon point de vue personnel, que contrairement à l'art, qui déforme les principes pour se les approprier, la réflexion philosophique à besoin de conceptes et d'argumentations plus ou moins strictes, qui découlent de consensus entre les auteurs/lecteurs.C'est comme si tu utilisais le vocabulaire philosophique, plein de sens clairs et précis, et que tu l'agençais dans le flou de tes pensées, en lui donnant seulement le sens qu'il avait pour toi dans le moment présent, sans laisser de repère au lecteur (et je t'en parles avec d'autant moins de gènes que je suis dans le même cas)
Finalement ces remarques ne concernent que certaines parties de ton texte, elles ne sont pas générales et j'espère simplement qu'elles te feront réagir à ton tour.
Au niveau des réflexions j'aime bien la violence comme résultante de paramètres génétiques (autrement dit hors raison)
je ferai le pointilleux en disant que l'art se nourrit de l'univers(la réalité) mais qu'il nourrit aussi quelque part l'univers humain.
et tes deux remarques finales sont poignantes, en effet lequel de nos reflets est vraiment nous, ou rectification sur la fin, devons nous seulement rejeter une seule de nos identités, un seul de nos reflets.
Voila fini