Aller boire l'eau du Léthé

Bon, allez, preum's sur le commentaire

Tout d'abord... Je suis fan de mythologie grecque, donc le poème me parle... C'est déjà un bon début

Ensuite, sur la forme... Y'a qq petits trucs qui me gênent tout de même
- "un gros tas" (de malheurs): c'est un peu familier, comparé au côté mélancolique/distingué de l'allusion au Léthé "une foule de malheurs", ou dans ce genre, ce serait pê mieux ?
- le nombre de pieds dans la 2è strophe fait bizarre... 6/7/7/6 ? Je ne suis pas du tout calé en "théorie", mais à la lecture ça me semble... étonnant. La 4è strophe, c'est 7/7/7/7, mais j'ai essayé de la prononcer à voix haute et j'ai du mal à, euh, me "caler"... Svp les pros de la poésie, mettez des mots là-dessus, j'ai du mal à expliquer ce que je ressens
- dernière chose, futile ok mais bon, tu mélanges le futur et le conditionnel mais à mon avis c'est parfois des fautes d'orthographe... "si ma vie n'avait... j'iraiS vite au Léthé", et pê aussi "et là je devraiS oublier", tout dépend du sens que tu y mets

Bon, bref, ce ne sont que qq petites remarques sur la forme... Mais sur le fond j'aime bien (et pourtant y'a assez peu de poèmes qui me parlent), donc bravo

Il me fera oublier (7) (mE fEra et non pas me f'ra)
Tous ces instants bien passés (7)
Que je ne veux regretter,(7)
Ah, boire l’eau du Léthé.(7) (boirE et pas boir'l'eau)

Simple règle de métrique... le E final se prononce devant une consonne.

Haaaa ! Je l'avais bien dit que j'étais une chèvre en théorie
Bon eh bien voilà une remarque qui ne tient plus, tant mieux pour toi Tornade