planète SCESP

bon... je change de style et de genre pour voir ce que vous en pensez...

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Il faisait très froid ce jour là sur la planète SCESP.
Grégory alluma le vieux poële.Il s'avança une chaise et s'installa. Il avait les mains si près de la seule source de chaleur qu'il aurait aisément pu se les brûler. Mais peu lui importait. Il n'avait rien. Il n'avait plus rien. Avec ou sans mains, son existence serait désormais la même.
Il se demandait souvent ce qu'il avait été autrefois et ce qu'il s'était passé. Et durant les longues nuits d'hivers et les courtes nuits d'été, il revoyait des bribes de son passé.
Il se voyait alors dans un lit deux places. Un lit moelleux à souhait. A sa gauche se trouvait une jeune femme à la peau satinée, SA femme. Il se blottissait souvent contre elle et mettait son nez dans ses cheveux d'or.
En se réveillant, il sentait encore le parfum ennivrant qui autrefois lui était familier. L'odeur du shampoing de SA femme.
D'autres fois, il se voyait au volant d'une belle mercedes noire décapotable. Il conduisait sur la rocade. Il roulait vite, très vite, trop vite. Il riait en écoutant rire et chanson.
Enfin, il lui arrivait parfois de se voir assit derrière un grand bureau en chêne massif. En face de lui se tenait un jeune homme d'une vingtaine d'années. Il avait les cheveux plaqués en arrière par une bonne couche de gel. Il était mal à l'aisedans son grand costume trois pièces. D'ailleurs il serrait toujours son attaché case contre luiet rajustait constament ses lunettes rondes.
Là, Grégory se réveillait. Il ne connaissait jamais la suite. Il ne se souvenait jamais de ce qu'il y avait entre ce passé et son présent.


Le 14 février 2005, Grégory fit un rêve étrange.
Il revoyait l'homme aux lunettes. Il était accompagné d'un homme grand et gros. Ce dernier portait un costume beige qui ne le mincissait pas.
Grégory voyait leurs lèvres bouger mais aucun son n'en sortait. Aucun, jusqu'à ces mots prononcés par le gros homme.

- vous êtes viré!

De là, tout se poursuivit rapidement. Il y avait la maison, SA maison. Il y avait SES deux enfants. Cathy, 15 ans. Brune, les yeux marrons, comme son père. Eric, 16 ans. Blond aux yeux bleus, comme sa mère. Il y avait SA femme. Ses cheveux d'or encadraient son visage fin. Elle souriait. Elle LUI souriait.
Puis il y eu des cris. Il y eu des pleurs. Il y eu des larmes. Et grégory pleura aussi. Seul, dans son lit, il versa toutes les larmes de son corps.
Il ouvrit les yeux, sécha ses larmes et finit par se redresser. Dans sa bouche, des mots se pressaient. Une pensée l'obsédé. POur s'en débarasser, il l'exprima à voix haute. Il laissa les mots s'échapper pour la seule personne à ses côtés. Pour la nuit.

-c'est le 14 Février 2004 que tout a commencé, dit-il.

Il se remit ensuite dans son lit. Il se recouvrit les épaules avec la vieille couverture mitée qu'il avait et se rendormit au bout d'un court moment.
Un peu plus tard dans la nuit, son rêve reprit. Les souvenirs qu'il avait tenté d'oublier rejaillirent. Tout allait très vite.
Une porte qui claque. Un attaché case qui tombe mollement par terre. Des pas. Une conversation intelligible. Un salon. Une femme aux cheveux d'or. La femme de grégory. Un regard noir. Un baiser. Pas pour lui.Pour Edouart, son meilleur ami.
Une valise. Une porte qui claque. Une voiture qui démarre. la voiture de Grégory.Des larmes. Beaucoup de larmes.
Un diner à trois. Une fenêtre ouverte. Des draps attachés les uns aux autres. Une fugue. Des larmes. Des cris.
Une horloge qui sonne minuit. Un coup de télephone. Un avis d'expulsion. Plus de larmes. PLus de cris. Seulement des yeux rougis. Fatigués. Epuisés. Exténués. Le combiné tombe par terre. Le bruit sourd...

Grégory se réveilla. Il ouvrit les yeux et se redressa. Il essaya en vain de reprendre son souffle. Des gouttes de sueurs ruisselaient sur son crâne dégarnit. Il se passa la main sur le front pour l'essuyer. Puis il dit à voix haute, toujours pour la nuit qui l'écoutait:

- C'est le 14 Février 2004 que tout s'est terminé.

A présent il savait. Maintenant, il se souvenait. Il se rappelait même de la seule phrase qu'il avait prononcé avant d'être mis à la porte.

- Adieu planète terre, bonjour planète SCESP.

Pourquoi SCESP? se dit-il mentalement.
Il réfléchit un moment.Il se remit ensuite dans son lit, rajusta la couverture, s'installa le plus confortablement possible.
Il se rendormit. Son sommeil était profond et sans rêves.
D'une petite voix, pour ne pas laisser son interlocutrice sur une question,il dit dans son sommeil:

-Planète Sans Coeur Et Sans Pitié ...

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voila. vous remarquerez que c'était un exercice d'allongement et de raccourcissement des phrases ( j'ai tendance à les faire trop longues!)

Maintenant j'attend vos réactions!

eh beh ca me plait... le sujet surtout, puis aussi la facon de le raconter...

que dire.... merci... c'est la première nouvelle réaliste que je fais...( non, je ne les pond pas bien que...) ça me fais ultra plaisir que ça t'ai plus.... alors un nouveau courage monte en moi... je le sens ... il est là... une petite l'accompagne... elle me crie quelque chose... oui, c'est ça... elle me crie de continuer à les taper à l'ordi... je vais l'écouter...