je pense faire une série de proses étouffées, ou peut être de ne faire que cela jusqu'a ce que je sache parler d'autre chose que de mon nombrile, on m'a dit que certains le faisaient habilement...
ils disent que tu donnes ton corps, du moins l'espèrent-ils dans leurs rêves éveillés. Et si, contre des billets de lotterie tu brades ta virginité, c'est surement en pensant qu'elle n'en vaut plus la peine. 25 jours sur 30 je dors sur ma copie comme un cancre incompris, mais en une étincelle, alors les livres brûlent et rejoignent le ciel. en une expiration, sur ma peau écorchée, les gouttes condensées de notre dépendance ont ruisselé,rompant ce précieux silence et percuttant le sol en une ultime danse. je suis sure d'etre le seul autant que je sais que tu es lassée de laisser tomber ta vie sur le sol sans même l'apprecier. Je sais aussi que les fruits sont destinés à déperrir et que leur conservation est le fruit du hasard. mais à en croire mes dires, le hasard lui-même est un livre corné sans brillant avenir. Puisque c'est cela, A moi la vie, la vie avec toi, puisque toi aussi tu y crois, et ce ne sont pas des paroles dans le marbre, bien plus, une missive sur un papyrus dans un monde ou le papier part inlassablement en fumée, il nous faut bien improviser. improviser c'est risquer de faire fuire l'auditoire si la scène est molle,et c'est le faire jeûner, si le spectacle suit. le risque! quel ennemi invisible! Mes moulins me distraient, ou serait-ce une parcelle d'eternité?
Je m'en mords les doigts.
"Faible" mais productif