violà bien longtemps que je n'avais pas écrit, je fais donc un timide retour avec un nouveau petit poème...
Cher...
Puisse la Muse ma fidèle sœur
Se faire gardienne de ton doux sommeil
Tandis que la claire lune qui me veille
Chuchote discrètement à mon oreille
Quelques vers emprunts de tendre bonheur
D’une main maladroite et hésitante
Je manie ma vieille plume poussiéreuse
Tel le timide retour de la danseuse
Sur les pas d’une enfance talentueuse
Renaissance troublante et si charmante
Abandonnant dépit, mélancolie
Je baigne dans une nouvelle atmosphère
Chargée d’amour, de douceur et de lumière
Comme un cri d’espoir lancé dans le désert
Redorant mon triste cœur dépoli
Ma Muse prenant conseil de tes dires
Entreprit de braver toutes les tempêtes
Et tous ces orages qui peuplent ma tête
Laissant place au soleil et au vent en fête
Qui fait danser les mots dans un sourire
Car rares sont les fois où je puisse écrire
Le cœur léger et sans de sombres blessures
Qui me poussent à poser des vers si durs.
Ce soir le ciel noir prend des reflets azurs
Et répand les essences du plaisir
Pardonne mes maladresses et mes fautes
Ne retiens que les étoiles du firmament
Que j’aurais dérobé pour toi en espérant
Qu’elles soient la clé de tous ces précieux moments
Que l’on passera ensemble, côte à côte