Ses talons aiguilles martelaient le pavé de la cours intérieure. l'écho résonnait dans ma tête, me faisant souffrir le martyr. je criai, me débattait dans mes draps humides, mais rien n'y faisait. cela ne s'arrêtait pas.
Puis, tout-à coup, j'eus la solution.
Je me levai, ouvrai l'armoire. aveuglé par la douleur, je pris l'objet que je connaissais si bien. Le simple contact avec la douceur du metal me rassenera quelque peu. mais le mal était toujours là.
Je me dirigeai vers la fenêtre et l'ouvris pour m'appuyer sur le rebord.
Encore un effort.
Je la vis apparaitre, silhouette floue face à mes yeux mi-ouverts. je me mis en position. Je savais qu'il n'y avait que ça à faire, c'était la denrière solution.
Une pression, un coup de feu.
Je lachai mon arme pour me boucher les oreilles. La douleur était hoorible. Je hurlai, mes larmes coulaient le long de mes joues rougies par la chaleur.
Le silence régnait de nouveau.
Apaisé, le reprenait lentement ma respiration. Je rangeai mon fusil dans l'armoire, à l'abri entre le manteau que j'utilisai pour aller chasser et mes bottes en cahoutchouc, et allai me coucher. Je savais que je n'avais rien de mieux à faire. Je savais que dehors, les chiens s'étaient déjà préipités sur le cadavre. C'etait leur récompense.
C'était mon salut...