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 compte-rendu à la con de la soirée freak wave

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AuteurMessage
konsstrukt
Grande plume
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Nombre de messages : 101
Date d'inscription : 17/01/2008

compte-rendu à la con de la soirée freak wave Empty
MessageSujet: compte-rendu à la con de la soirée freak wave   compte-rendu à la con de la soirée freak wave EmptyMer 2 Avr à 0:02

vous n’étiez pas à la soirée de lancement de la revue freak wave, moi non plus, mais on m’a raconté, alors j’en sais beaucoup plus que vous sur la question. enfin, j’y étais un peu, tout de même.

déjà, la salle. l’accueil. la vache ! c’était royal, non, mieux que royal : organisé.
bon, maintenant, je comprends que costes ait pété les couilles au collectif, quand on l’a fait jouer à montpellier. c’est sûr que s’il à l’habitude des salles aussi équipées en matos et en gens compétents que le point éphémère, la choc culturel a du le traumatiser.

déjà, les mecs ont vu mon magnifique micro sony à dix-huit euros acheté la veille à la fnac, tout frais sorti de son plastoque, et m’ont regardé avec un mélange de consternation et de pitié. il m’ont prêté un vrai micro, en métal, un qui capte et amplifie et les sons. moi, apparemment, même pour un karaoké, c’était pas bon. ensuite, on a pu commencer les balances.

bref.

donc, la soirée a commencé avec une performance grand-guignol et fille à poil des vétérans sexandroïdes. le début était bien sympa. une fille (à poil, donc) se fait torturer les nichons par un vieux vicelard aux cheveux ébourriffés et à la peau qui déteste le biactol. des aiguilles dans les tétons, etc. moi, je me suis tiré presque au début, hélas. j’aurais bien regardé, en plus la musique et les éclairage dégageaient pas mal aussi, mais le trac, bon, j’ai plutôt été faire les cent pas devant le canal saint-martin, sous le regard légèrement horrifié des pauvres gens qui buvaient des coups en terrasse. à propos de sexandroïdes, on m’a raconté qu’à un moment le vieux monstre découpe le téton de la fille, le machouille, et le crache dans le public. haha, bon, j’aurais bien aimé assister à ça, dommage. en tout cas, ils ont bien rempli la salle, les salauds.

ensuite, c’est à nous. nous, le konsstrukt big band, c’était moi à la lecture, olivier lelong aux vidéos et sons bizarres, et l’habituel vincent à la clarinette. rien à dire, performance impeccable, la meilleure de toutes celles que j’ai pu faire. faut dire, j’avais un micro qui coûte plus cher que mon ordi, et la sono était parfaite, et olivier projetait des vidéos épouvantablement bien, glauques, et tout, et faisait des bons bruits aggressifs avec son micro ; et vincent a fait des merveilles, tout en free-finesse, comme à l’accoutumée (c’est déjà lui qui m’avait accompagné pour la sortie de j’ai peur, et pour celle de raison basse). on a été applaudi par une foule innombrable. enfin, je veux dire que d’habitude, je parviens à compter les gens qui applaudissent rien qu’en les entendant, là, non.

ensuite, théoriquement, on devait bouffer entre artistes. finalement, devant la recrudescence d’amis, on a bu entre copains. je m’excuse encore auprès des camarades de la soirée d’avoir posé un lapin, mais après tout, c’est paques.

ensuite encore, on a raté costes, c’est dommage, ça avait l’air fort bien, j’ai vu un peu les balances, bon, clavier-voix, certes, mais enfin il ne s’est pas transformé pour autant en michel berger (même s’il jouait du clavier debout). en tout cas, lui, il avait l’air content (enfin, surtout le lendemain, d’ailleurs y’a qu’à voir les photos, il est hilare). bon, de toute façon, costes, j’ai confiance, il nous enterrera tous.

jusqu’à pas d’heures, on a bu comme un trou et parlé comme des cons, on s’est mis la fièvre, pendant des heures.

le lendemain, au vernissage, pas parlé, bougé lentement un peu comme des lézards morts (mais gros, les lézards), café croissant pinaut chips, et hop le train, et hop au-revoir. et, quand même, on a vu la fille de costes, nettement plus contente que lui à l’idée de se faire immortaliser par allemane, haha.

et quelques mots sur la revue, quand même, c’est pour fêter sa sortie, tout ce merdier.

magnifique, la revue. elle coûte dix-huit euros, ce qui n’est pas grand chose quand on voit la gueule qu’elle a. j’ose pas imaginer combien de temps il a fallu pour faire ça. ni combien de sous. je préfère songer à olivier allemane et anne van der linden en dandies dillétantes, qui ont organisé ça à l’arrache, sur un coin, de table, en pensant à autre chose et en se remémorant le bon vieux temps, et penser à frédéric déjean, l’éditeur, comme à un ancien parrain du crime, richissime et sanguinaire, transformé en amoureux des arts pour expier ses fautes. la réalité (des centaines d’heures de boulot acharné, des dettes et des angoisses) est bien trop déprimante. il faut en acheter plein, des revues, les maboules qui sont publiés dedans, et, plus encore, les maboules qui ont publié les maboules, le méritent vraiment. y’a une liste des points de vente à la fin de mon sermon, liste non exhaustive puisque on a appris qu’il y aurait aussi des exemplaires en circulation à londres et à... san fransisco, mais oui monsieur, mais oui madame ! si on m’avait dit un jour que mes poèmes bite-couille-poil seraient lu dans la capitale des beatniks, bordel !... et en plus, illustrés par un type au talent incroyable. la folie. vraiment.

non, sérieusement, un énorme bravo à eux trois. et, dans la foulée, un très grand merci aussi, pour m’avoir invité à faire partie de ce truc. é viva. allemane, déjean, van der linden. ah les salauds.

et puisque j’en suis à remercier des gens, merci à tous les copains d’être venus (ariane, françois, fred, arnaud, juliet, jérome, brana, marc, simon, j’en oublie sûrement parce que je suis un con), et merci à l’intelligentsia parisienne (philippe jaenada et thierry théolier) d’être venu me supporter, m’applaudir, me soutenir, et m’offrir toute leur sympathie, euh, environ dix minutes après que j’ai terminé ma lecture. ah, paris sera toujours paris.

je vous aime tous. et j’en profite pour dire à pennequin devant tout le monde que ses deux textes sont des tueries totales, bordel de dieu.

bon, les liens, maintenant :
pour la revue, c’est ici : http://orbispictusclub.fr/freak-wave-la-vague-scelerate-1.html
pour le site de olivier lelong, c’est là : http://www.myspace.com/ideo_tv
et pour vincent, c’est à new-york que ça se passe.

il y aura sûrement une autre lecture à montpellier au méchantes bêtes fin avril, et l’expo freak wave tournera à nantes et sûrement à bordeaux à des dates que je ne connais pas encore, mais je vous tiens au courant, ah bin oui.

et voilà.

quelques points de vente, dans le désordre, liste provisoire :
centre beaubourg (paris)
palais de tokyo (paris)
un regard moderne (paris)
le monte-en-l’air (paris)
le lieu unique (nantes)
le furet du nord (lille)
le magasin (grenoble)
librairies mk2 (paris)
bimbo tower (paris)
le bal des ardents (lyon)
grand guignol (lyon)
jeu de paume (paris)
kléber (strasbourg)
quai des brumes (strasbourg)
sauramps (montpellier)
histoire de l’œil (marseille)
la mauvaise réputation (bordeaux)

et en bonus, le reportage du bonheur, exécuté (surtout nous) d’œil de maître par olivier allemane, où on peut reconnaître, dans un ordre approximatif, vanessa, costes qui savoure son succès avec la bonhommie qu’on lui connaît, et moi, qui dit oui, qui dit non, qui dit je vous attends. et aussi une photo de scène, mais comme je suis un couillon, j'ai oublié qui en est l'auteur. qu'il vienne me lapider, mon adresse est dans l'annuaire.

(et tant qu’on yest, en bonus-bonus, un lien vers une (première ?) critique :
http://sexes.blogs.liberation.fr/agnes_giard/2008/03/du-vandalisme-r.html)

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