Parce que tu t'en vas
Je ne connais que tes bras
Je ne connais que tes draps
Alors dis moi donc pourquoi
Tu t'en vas si loin de moi,
A l'éveil du doux printemps
A l'heure où tous les amants
Avancent main dans la main
Sans crainte du lendemain.
Alors je les observes assis
L'un contre l'autre blottis
Et c'est nous que j'imagine.
Dans ma tête je dessine
Ce que nous aurions pu être
Sans un destin aussi traître.
Prends moi donc dans tes valises
Ici sans toi je m'enlise,
Je ne vis que dans l'espoir
D'un jour pouvoir te revoir,
Me plonger dans tes yeux,
Ton regard d'homme amoureux.
Je t'en prie emmène moi
Je ne suis plus rien sans toi,
Et sans ta douce chaleur
Se glace alors tout mon coeur
Tout comme la frêle fleur
Sans soleil peu à peu meurt.
Pourtant tu t'en vas là-bas
Crois tu qu'on se reverra...
Peut être que ton destin
T'attend ailleurs, bien plus loin...