Aimer vivre

Inspiré par mon nouvel ami T.S. Eliot, un homme qui gagne à être connu... Voici la dernière des créations maison.


Caresser du bout des doigts
Un soir d'automne
Mordiller le soleil de mars, puis lui sourire
Ma peau est-elle plus douce
Qu'un matin d'octobre?
Rouler en riant avec la nuit, avec toutes les nuits du monde!
La langue s'égare sur les jours les plus secrets
De l'année.
Mêler son souffle au vent d'août
Gémir
Gémir encore
En étreignant avril, le merveilleux avril...
Que nos yeux affolés
Aiment, cherchent
Embrasent décembre!
Et cet oiseau traversant le ciel trop bleu,
Ces nuages, ces odeurs!
Ah, l'odeur enivrante de la terre
Puissante, oui!
Enivrante, oui!
Tellement!
(Tout s'embrume et se noie dans un arc-en-ciel éclaté, éparpillé autour de nous)

Aimer vivre
Jouir de la vie.

Lui faire l'amour à en mourir.

J'suis triste, tu ne parles pas de janvier....
Non sans dec', j'adore ce poème.
Il se lit très très bien,il a mille et un sens selon comment on le lit, il donne du baume au coeur, donne envie de faire l'amour à la vie comme tu dis!

Pas de rythme, alors que tu parles justement de quelque chose d'on ne peut plus rythmé! J'adore!
Je vais le mettre dans mon cahier de mes poèmes préférés et me le répéter quand le froid et la pluie de l'hiver me déprimeront!

Chapeau bas

oooh oui! ces mois, ces temps, ces nuits. Un doux poème... Il m'a emporté celui là.

Je n'y connait strictement rien en poésie donc je dis simplement lorsqu'un poème me plait...

Celui là me plait beaucoup beaucoup... Merci pour ce doux voyage...

Il y a peu j'ai vraiment sentit l'odeur enivrante de la terre.
j'étais au milieu de cinqs grands arbres dans un coin de nature au coeur d'une grande ville. Ces 5 grands arbres avaient plus de discussion que la plupart des gens que j'ai rencontré autour. Enfin, au moins autant. Alors moi j'ai voulu leur envoyer toutes mes pensées futiles, de celles que je ne dis a personne, car ce ne sont pas le genre de choses que l'on se dit. En le faisant j'étais comme un petit enfant car au fond, du haut de leur cime ,équivalente à la sagesse qu'ils avaient accumulé durant tant d'année de discussion entre amis, ils devaient être content de me décharger un petit peu de mes soucis. C'est-à-dire que ton poème pourrait être la discussion qu'ils avaient entre eux avant que je ne les interrompe; avec politesse tout de même. Mais peut être n'auraient ils pas autant parlé de saisons ou de mois, a vrai dire je trouve cela trop banal, comme l'éternité. AU moins c'est léger..
enfin stoi l'arbre.