Nouvelle Génération d´Auteurs
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 L'Autre

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3 participants
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Acyella
Petite plume
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MessageSujet: L'Autre   L'Autre EmptyVen 30 Sep à 0:56

Bon je vous les met dans l'ordre chronologique d'écriture... Celle ci est moins bin écrite que les autres je trouve. Plus confuse, plus maladroite parfois. Mais je n'arrive pas à la modifier correctement. Je vous laisse la découvrir...

L'Autre

Elle l’a attendu une bonne partie de la nuit. A 4h, il a pénétré dans l’appartement, silencieux, pour ne pas la réveiller. Elle le voit entrer dans la chambre.
« Ah, je croyais que tu dormais, je ne voulais pas te déranger…mais j’avoue que j’espérais te trouver éveillée. Je suis désolé, la soirée s’est un peu éternisée ».
Elle lui avait donné les clés de son appartement depuis deux jours et il rentrait déjà empestant la fumée de cigarette au milieu de la nuit, quel cliché !
« Ne t’inquiètes pas, je ne dormais pas »
Elle oublie qu’elle l’a attendu pendant la moitié de sa nuit. Elle oublie qu’elle lui en veut.
A chaque fois qu’elle l’aperçoit, c’est la même chose. Il s’excuse, elle l’excuse, elle l’aime… assez en tout cas pour s’offrir à lui profondément et lui l’aime quand elle se donne. Et puis, certaines nuits elle se sent moins seule comme ça.
Ce soir là, son désir est comme décuplé. Peut être les 4h d’attente qui
sait ?
Son regard la trahit…

Elle veut qu'il s'approche. Elle a peur qu'il s'approche trop. Elle le sent. Pas loin. Mais trop encore pour qu'elle puisse toucher sa peau. Une peau qu'elle désire. Peut être trop. Une peau qu'elle aime. Peut être pas assez… encore. Lui, ne désire que pénétrer la chair qui ne lui appartient pas.
Le temps passe. Le vent crie... un peu. Leurs corps s'appellent. Leurs yeux se frôlent. Elle l'aime, quand il l'attend comme ça. Il suit la courbe de ses yeux. Il suit la courbe de sa taille, de sa hanche. Il apprécie la douceur de ses lèvres réclamantes...en attente. Ses yeux presque suppliants. Il apprécie la douleur de son visage...quand elle le veut sans le vouloir. Presque pudique. Il appréhende ses formes, elle regarde ce qu'elle désire. Elle s'enfuit dans un rêve trop proche de la réalité.
Une réalité troublante. Une envie de se partager, sans contrainte. Et cette peur de s'abandonner complètement. Cette peur qu'il ne l'aime plus quand il quittera son corps. Ce corps qui l'attend et qui le repoussera peut être. Le vent pleure... Le vent pleure une pluie qui les accompagne dans leurs gémissements incessants. La pluie suit leur respiration... Leur respiration suit leurs corps désirants, désireux.
Il l'aime peut être dans ces moments. Elle, elle l'aime quand il est avec elle comme ça. Et elle ne veut pas qu'il la laisse. Pas maintenant.
Puis il s’endort, la laissant rêveuse et seule. Elle sourit sans savoir pourquoi. Sans se demander pourquoi. Elle se demande si elle l’aime vraiment et comment lui l’aime.
Finalement, mis à part ces moments intenses qu’ils passaient chaque nuit, chaque matin et à chaque fois qu’ils se voyaient en réalité elle ne savait pas qui il était.
Elle avait toujours peur qu’il ne l’aime plus quand il quittera son corps. Il ne l’aimait que dans ces moments là. Il l’a laissait trop souvent quand elle ressentait ce besoin qu’il reste en elle, avec elle. Cette nuit, il s’est peut être assoupi trop vite. Il l’a quittée trop vite.
Le lendemain, elle a refusé de se donner à lui.

Cela fait plusieurs jours qu’ils ne se sont pas vus. Elle ne veut pas lui en vouloir. Elle se dit qu’elle a peut être envie de le revoir. En fait, elle se sent seule. La solitude parfois l’entoure tellement qu’elle tente de lui échapper. Par n’importe quel moyen. Avec n’importe qui.
Elle enfile une petite robe noire, fine qui lui va assez bien pour ce soir. Elle sort en claquant la porte de chez elle le rejoindre dans un bar où ils avaient rendez vous. Elle chantonne un air dont elle a oublié le titre et l’interprète. Elle se dit que le voir arrangera tout, et peut être l’aimera t-il ce soir.
Lorsqu’elle arrive, il est déjà là. Son sourire la trouble un peu trop à son goût mais au fil de la conversation, elle se rappelle la raison pour laquelle elle ne l’a pas vu durant quelques jours.
Son égocentrisme la perturbe. Elle n’est même pas sûre d’être la seule pour lui. Elle finit sa bière assez rapidement et s’empresse de mettre un point final à la conversation. Mais il la retient. Lui dit qu’elle est jolie à en mourir et lui demande pourquoi elle est si pressée de s’en aller. S’enfuir aurait été le mot exact. Il l’agace. Elle préfère être seule avec sa solitude qu’avec lui. Même son sourire n’est plus bon qu’à lui rappeler qu’il fut un temps, ils étaient simplement amants. Pas amoureux. Elle se lève précipitamment et sort. Il l’a rattrape et l’entraîne dans une rue adjacente au bar.

Elle monte les marches qui séparent le rez-de-chaussée de son appartement.
La nuit a été longue… trop longue. Trop forte. Un Trop Plein de toutes ces choses qu’elle ne sait pas gérer. Elle n’a pas apprit à les gérer. Ca a duré quinze minutes. Et pourtant la nuit l’a épuisée. Elle l’a usée. Son noir s’est infiltré en elle, glissant entre ses cheveux, caressant sa nuque brûlante. La nuit a entamé sa peau.
Elle arrive enfin, ouvre la porte doucement, comme pour ne pas éveiller quelqu’un. Les larmes ont un goût amer aujourd’hui. Elle jette ses clés sur le meuble de l’entrée à côté du téléphone qu’elle débranche. Elle n’allume aucune lumière et se dirige calmement vers la salle de bain, se fait couler un bain. Elle s’allume une cigarette qu’elle fume sereinement malgré les larmes silencieuses qui parcourent son visage. La cigarette se consume paisiblement. Elle pense que cette cigarette est trop courte mais ne s’en rallume pas d’autre et va se plonger dans un bain chaud. Les larmes peuvent aller se noyer. Elle ne se noie pas avec elles puisqu’elle ne se sent plus. Elle n’est plus vraiment là. Et elle se voit. Elle se voit se frotter le corps jusqu’au sang. Elle n’a pas mal puisque ce n’est pas elle. Enfin, elle ne pleure plus. Elle reste immobile dans l’eau et elle pense. Elle pense que tout a changé ce soir. Elle se lève et se dirige vers ce mur qui reflète ce qui s’apparenterait à son visage.

Elle pense... Se rappelle d’elle, au bord de l'évanouissement. Le garder en elle le plus possible.
C'est ce besoin paradoxal mêlé à cette goutte de sueur qui perle sur son visage. Témoin de son émotion. Du corps qui hurle son besoin de l'autre sans pouvoir s'abandonner complètement sans séquelles...
Sans risques...
Et tout bascule. Le présent la rattrape.
Elle se regarde. Le temps fait d'elle ce qu'elle n'est pas. Il a fait d’elle ce qu’elle n’est pas. Vide... Fade. Elle perd son intérêt. C'est Mauvais. Même quand elle veut vivre, elle le fait mal. A force d'avoir peur de le dire mal... D'être mal.
Elle le voit encore. Emporté par la passion. Passionné par l'emportement. Elle a une vision romancée de cette scène alors qu’il ne fait qu'assouvir un désir avec l'Autre contre un mur. Avec une Autre. SON désir... avec une Autre, presque violemment .Ce n’est pas elle. C'est ce qui l'attires, tout ce qu'il n'est pas avec elle. Elle ignore pourquoi elle trouve ça attirant.
Elle s’endort étrangement sur ses pensées tristes du néant qui l’habite.

Un rayon de soleil caresse son regard somnolent qui s’ouvre sur une journée qu’elle ne vivra pas. Elle déambule dans son appartement, tourne en rond. Ne veut pas sortir. Ne rebranche pas le téléphone. Son visage ne veut plus rien dire. Elle sait que ses yeux ne la trahissent plus. C’est mieux comme ça. Une semaine passa comme cela. Son patron ne voudrait certainement même pas l’écouter. Elle sort pour faire les courses, avoir de quoi faire subsister un corps.

Elle passe inaperçu...on ne la voit pas... enfin pas vraiment. On l'ignore parce que c'est mieux comme ça. Parce qu'elle disparaît et qu'il faut la laisser faire. Le visage triste. C'est ce qui l'attire... tout ce qu'elle n'est pas avec lui. Elle disparaît...
Lorsque ça sonne chez elle, elle regarde qui s’est aventuré près de sa porte. Puis s’en éloigne en pensant qu’à cette allure sa porte va bientôt être recouverte de ronces, et qu’ainsi on ne pourrait plus l’ouvrir. Sa porte serait un décor. Elle en ferait parti.
Une autre semaine passa. Un bruit de pas résonne dans l’immeuble, on s’arrête devant sa porte. Elle le regarde. Il est là. Elle lui ouvre et lui sourit impassiblement. Il a l’air énervé :

« Mais qu’est ce tu fous bordel ? Ca fait deux semaines que je t’appelle, que ta ligne est en dérangement et que personne ne t’as vu au boulot ! »

Il s’inquiète pour elle. Quelle délicate attention. Elle lui répond calmement, le même sourire figé aux lèvres.

« Je t’ai dit que je ne voulais pas… Enfoiré. »
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Candleinthestorm

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MessageSujet: Re: L'Autre   L'Autre EmptySam 12 Nov à 16:28

Nécessite une seconde lecture, pour ma part...
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Tickle
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MessageSujet: Re: L'Autre   L'Autre EmptyMar 15 Nov à 1:49

C'est difficile de rester imperturbable devant un tel sujet...enfin pour ma part. Une fois de plus, j'ai l'impression de lire des choses que des personnes plus proches de moi auraient pu écrire. Comme quoi toutes les histoires se suivent et ne se ressemblent pas!

Le style n'est pas fracassant mais ça se lit bien, hormis les fautes d'accord et de concordance des temps vers la fin.
Bref, je préfères tes autres nouvelles à celle-ci.... Inquisition notamment qui était vraiment bien (je partage tout à fait l'avis d'Antigone sur celle-là).

Bonne continuation

Tickle
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Acyella
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MessageSujet: Re: L'Autre   L'Autre EmptySam 26 Nov à 14:59

Merci beaucoup pour vos commentaires, à la relecture cette nouvelle est vraiment moins bien que toutes les autres... je vais la réécrire Bad)
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MessageSujet: Re: L'Autre   L'Autre Empty

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