Ecrire pour les autres?

il me semble ne pas écrire pour les autres.
il me semble que c'est un choix. un choix pénalisant. ou bien plutôt une prétention que je ne me permets pas, cela m'est impossible. Pourquoi j'écris? pourquoi certaines personnes lisent-elles ce que j'écris. Peut-on n'écrire que pour soi, prétendre écrire pour les autres?
Je n'écris pas pour le plaisir, mais j'éprouve du plaisir à écrire.
pourquoi est-ce que j'écris toutes ces putains de phrases bidons, pourquoi des questions connes comme ça? pourquoi quand je cherche dans ma mémoire je ne trouve que peu de questions connes appartenant aux autres. mais qu'est-ce que la mémoire vient faire ici, il faut toujours qu'elle ramène ses sabots effrayants. Je suis un perroquet
Pourquoi est-ce que tout ce que j'écris ne serait pas une piste. et quel genre de piste. un escalier de verre, un chemins boueux.
Pourquoi tu écris? pour suivre des règles? avant de me dire comment écrire, ne devrais je pas te demander comment j'écris.
J'écris mal, c'est un luxe que certains se sont déja octroyé.
Ceux qui écrivent bien ne me donnent pas envie. C'est une opinion tamponnée d'une drôle de date de perremption je n'arrive pas à la lire.
Quelqu'un a t'il une loupe pourque j'utilise la force du soleil , qu'elle se concentre en un fil de lave salvatrice?
si vous avez des réponses n'hésitez pas,
à vrai dire c'est un piège allèchant.

Salutation,

L’écriture et sa raison, tout comme sa déraison. Le pourquoi de sa propre question, la demande succincte et lisible de l’appréhension. On revient toujours à la même demande, vous pouvez me dire que j’ai du talent ? Mais c’est un mauvais exemple puisque c’est une sorte d’exclamation dans une intonation de politesse. Je prendrais plutôt celui-ci :
« Voudriez vous faire attention à moi ? »
Et puis il y a aussi la manière d’exploitation de ses écris. Ici je parle sur Internet, je réponds à quelqu’un, j’écris pour être lu précisément pour cette personne là. La raison est concrète, mais reviens encore une fois à l’exemple de tout à l’heure.
Si j’écris un poème, est ce que je le fait pour le déposé sur la toile, ou est ce simplement par un quelconque besoin ? Dans ce dernier cas, l’exemple cité plus haut ne tiens plus. Je garde une « œuvre » dans mon placard, elle ne sert à rien là, à part à faire parti de, encore elle, la mémoire.
Bref, généralement on écrit parce qu’on a la capacité de le faire, mais pas forcément l’ambition ni le devoir. Et à l’inverse, on lit parce que cette faculté nous a été enseignée, pour apprendre, pour fournir à notre conscience des éléments divers.
Donc pour finir, chacun a le pouvoir d’écrire et de lire sans qu’une raison soit établie, mais uniquement parce que cette aptitude nous est donnée. Si j’ai des jambes, c’est pour me déplacer, mais si je décide de rester sur place rien ne m’en empêche.


Artemis Vi De Jalon, qui écrit en ce moment, et ainsi soit il…………………………………………………………………………

bah j'ai la solution maintenant je n'écris plus que pour moi, en effet j'ai vraiment du mal à venir sur internet et j'ai l'impression que plus ça va moins j'écris bien. Donc pas besoin de perdre mon temps. toute facon J'ui assomé de travail et j'espere vous faire compatir ;p. bon biensure je suis désolé de pas avoir plus de temps pour commenter même si j'essaye de lire ce qui arrive. de toute façon ça ma pas l'air de trop bouger en c'moment. bref je suis un membre cryogènisé et qui sait? ca s'trouve je ressortirais de mon sommeil de glace dans le futur avec des idées dépassées et une bonne migraine.

skid
qui regrette un peu l bon temps ou ça gueulait de partout devant son pc.

A y est, j'ai enfin assez bu pour vous répondre.

Pourquoi écrire, et pour qui écrire, ce sont deux questions très différentes... je ne m'attarderai pas sur le pourquoi, je préfère considérer qu'il s'agit d'une espèce d'appel un peu mystique de a Noosphère. J'aime bien cette vision romantique de l'écriture choisissant son homme. Ridicule, peut-être, mais je ne chercherai pas à la modifier: elle me plaît comme ça.

Pour qui écrire... C'est amplement plus difficile. Pour faire un tout petit peu d'histoire littéraire, le courant moderniste (le courant dominant du 20e sicèle, en gros) a établi avec une quasi certitude que l'on ne peut pas vivre de son art. Bref, écrire pour les autres, dans une démarche commerciale ou un désir de popularité, serait soit impossible, soit ne serait tout simplement de l'art. Décider de ce qui est ou n'est pas art est évidememnt une tâche ardue et sujette à des heures et des heures de discussion... nous n'en sommes pas là.

Je pense, moi, que l'art peut encore se lire, beaucoup plus difficilement que les mémoires de Loana ou les confessions de Sarko (tiens, elles sont pour quand, celles là?), sans doute pas chez Albin Michel ou Laffont, mais quelque part... Quelque part il y a une littérature vivante, qui cherche à se renouveler, qui ne se publie peut-être même pas, mais qui se crée et se cherche. Celle-là est selon moi écrite pour les autres... Je sais, c'est paradoxal.

Mais écrire pour soi, cela implique de ne pas se positionner face à la masse immense de ce qui a déjà été écrit. Quand on écrit pour soi, on s'en fout pas mal de faire du novateur ou du stylisé. On s'en fout de savoir ce que les autres ont écrit avant, de savoir si on fait du réalisme, du modernisme, du romantisme, ou je ne sais quoi. Quand on écrit pour soi, on cherche à poser un moment, une émotion, un regard sur le papier, pour rien, juste pour s'en souvenir, pour tenter de le garder animé quelque part. On peut aussi se créer un monde plus beau rien qu'à soi, juste parce qu'on s'ennuie.

Vouloir être écrivain, c'est écrire pour les autres. Vouloir un avis, c'est écrire pour les autres aussi. Poster sur la NGA, c'est écrire pour les autres, même si c'est à posteriori, à reculons, en retrouvant des textes oubliés.

La seule chose écrite pour soi, c'est ce qui ne sortira jamais, jamais de nos tiroirs, même pendant les soirées "spécial inédits", même pendant les grands nettoyages de printemps. Ces textes qui ne peuvent peut-être être compris que par nous, et que l'on se fout bien de voir compris ou pas, d'ailleurs.

Bref, porter un regard critique sur son travail, pour moi, c'est déjà écrire pour les autres.

Inutile de préciser que je n'écris que très très rarement pour moi... Mais mon but avoué est de faire rêver. Je n'en ai pas honte, et m'y emploie du mieux que je peux.

(Je ferais vraiment mieux d'aller me coucher au lieu de raconter des conneries que je ne comprendrai plus demain...)

J'ai tout compris à c'que t'as dit C'est grave docteur ?

(... et en plus je suis d'accord ! )

Bah mon pauvre garçon...

Ca veut donc dire que t'es aussi ravagé que moi! (ou alors... mais non... Boire c'est mal, Lain, tu le sais, n'est-ce pas? )

Nan moi je bois pas, je fume pas, mais.............

Mais la drogue aussi, c'est mal, tu le sais bien...

(Si quelqu'un a quelque chose d'intelligent à dire sur le sujet, faites-le vite, je sens qu'on part en off-topic total... D'avance merci!)

... mais qu'est-ce que je bouffe comme chocolat !

(Ahem. Et sinon, vous vivez ches vos parents ?)

(C'est ça, petite ingrate, retourne chez ta psychopathe de mère ! Et rembourse-moi tes séances d'esthéticienne payées avec MA carte bleue, sale pingre ! De toute façon le maquillage c'est l'apanage des moches ! Et puis tu me gaves avec tes téléfilms mélo sur France 3 le samedi soir ! Et puis je recevrai plus de pubs Damart ! Et j'aurais plus à tenir la jambe à tes garces de copines qui téléphonent quand tu pionces à 4h de l'après-midi ! Et je pourrai MEME dormir à nouveau avec mon ours en peluche !)





(mais qui va me serrer dans ses bras pour m'endormir moiiiii )

Bon sang parlez plus fort j’entend rien !


(Bon )