désolée

je sasi pas si on peut appeller ça un peme, c'ets juste un texte découpé en vers...

je vous avait dit que je le ferais
et que j'avais mal et que je souffrais
je vous avais dit que j'en pouvais plus,
mais vous m'avez pas cru

j'ai pleuré et encor', je pleure seule
en faisant encore tout ce qu'ils veulent
et depuis le debut, vous l'aviez vu
mais vous m'avez pas cru

pour vous, ça n'a plus d'importanc' maint'nant
la crise c'est du passé a présent
vous croyez que je recommencerais plus
ah, ça vous y avez cru

mais, j'suis désolée, j'ai recommencé
c'ets mon droit, c'est mon corps et c'est mon bras
c'ets ma vie ,et c'ets aussi mon trépas
donc laissez moi crever!

... euh, autre chose à nous faire partager?

excuse moi, j'ai pas compris ton post... remarque je suis pas la creme de l'intelligence...

Première chose:

J'INVOQUE LE DIEU TOUT PUISSANT DE L'ORTHOGRAPHE! Ô Notre Sainte Mère l'Orthographe, aies pitié de cette âme impie! Pardonne-lui car elle ne sait pas ce qu'elle fait!

Après cette prière destinée à te préserver des foudres vengeresses de cette divinité lumineuse, passons au poème...

La découpe est parfois assez maladroite, c'est vrai, et les vers ne se tiennent pas toujours à la décasyllabe que tu voudrais leur imposer, visiblement, mais au fond laissons ça de côté, ce ne sont que des erreurs de calcul. J'aime beaucoup le fait que le dernier vers de tes quatrains soit plus court que les autres, cela rend extrêmement bien à la lecture, et reflète une certaine lassitude de la part du narrateur. L'absence de négation complète dans "Vous m'avez pas cru" donne de plus une impression de protestation enfantine, voire infantile, assez touchante, et accentue l'innocence/immaturité qu'on lui accorde.

En ce qui concerne le thème... On a tous écrit sur ce sujet, il fait partie des émotions faciles à transcrire. Le bonheur, c'est beaucoup plus difficile à écrire que le désespoir... Ca donne un côté terriblement cliché à ton poème.

Cependant je note l'opposition entre "mais vous m'avez pas cru" et "ah ça, vous y avez cru", très réussi dans son effet de surprise, et le vers: "c'est mon droit, c'est mon corps et c'est mon bras", qui tranche avec le reste du poème par ses non-dits (c'est beaucoup plus joli que "et le sang coule sur le sol, c'est dégueulasse j'en fous partout ).

Voilà mes impressions rapides...

virgin suicides

Antigone a écrit:

(c'est beaucoup plus joli que "et le sang coule sur le sol, c'est dégueulasse j'en fous partout ).

et puis c'est plus poétique....