1984, d'Orwell

Un grand classique!

Qui ne connait pas Big Brother et sa propagande? Qui ne connait pas Winston et son télécran?

Comment?!? Vous ne connaissez pas???

Et bien la prochaine fois que vous n'aurez rien à lire, pensez à 1984...

Mais oui, je vais le lire! Je te jure! De toute façon mon prof va m´y obliger... Me faire une interro dessus pour vérifier que je l´ai bien lu... M´interroger dessus à l´examen...

Donc je vais le lire! Pas de panique!

Ce bouquin est un chef d'oeuvre, son statut prophétique s'annonce au fur et à mesure du temps comme totalement justifié...
A lire conjointement avec avec "Le meilleur des mondes", autre pointure du genre de aldous huxley si je me souviens bien. Un excellent bouquin donc, écrit par une personne au vécu bien rempli ( policier, vagabond, voyages aux indes....) qui traduit l'horreur du totalitarisme ( au plein sens du terme), comme on pouvait le voir à cette époque (48) dans les plus sombres heures du communisme soviétique.

Du tout bon

J'ai adoré ce bouquin ! C'est sûr que question totalitarisme, ça fait peur. Mais en même temps, il ne s'agit que d'une simple transcription de ce qui aurait pu arriver si les régimes totalitaires de l'ente-deux-guerres avaient perduré jusqu'à notre époque, et si Staline n'était pas mort.

Dans le même style et du même auteur, La Ferme des Animaux est encore mieux je trouve. C'est une dénonciation encore plus violente et plus visible du stalinisme et c'est plus abordable que 1984, puisque plus court (ce qui n'enlève rien à la qualité, au contraire)

bof, moi je l'ai lu et très franchement, l'histoire ne me plait pas trop... ok je ne suis pas une grande fan de sf mais j'en lis quand même...
peut être que je le relierais (ok je me suis arrêtée au 2ème chapitre... je me suis endormie et j'ai perdu la page )

*s'approche... s'éclaircit la gorge... Enonce d'une voix claire et assurée: *

Mesdames et messieurs, J'AI FINI DE LIRE 1984!

Bon je le dis tout net: je suis traumatisée... Vu que je suis mièvre et nunuche, je suis surtout traumatisée par le destin de Winston et Julia. J'ai beaucoup réfléchi sur le fait que même l'amour ne pouvait pas résister au totalitarisme, et ce cri "Faites-le à Julia! Pas à moi!" me reste en travers de la gorge et me plonge inévitablement dans la plus profonde méditation.

"Faites-le à Julia!"...

Moi ça me fout le cafard...

Et oui...

Il y a deux phrases traumatisantes : le "Faites-le à Julia", et pour finir, le "Il aimait Big Brother"...

Ca résume assez bien l'horreur du destin de ce pauvre Winston et de la tendre Julia...

Et ce pourri d'antiquaire, si je l'avais sous la main... Je, je, je...



Muahahahahaha




...




Hum hum... Un peu de tenue tout de même...

hum je suis pas passée par là alors que j'ai lu au début de l'année (scolaire) c'est-y pas z'ouf ça

rien à dire d'autre que Am', traumatisant à mort ce bouquin :schock: (bon en même temps c'est vrai qu'il y a pas mal de chose qui me traumatisent, ou alors j'ai tendance à utiliser ce mot à toutes les sauces )

la ferme des animaux ===> je l'ai pas lu mais je l'ai vu au theatre, et en anglais. Et j'ai réussi à comprendre c'est-y pas merveilleux ça et c'est flippant.

1984... J'avais le choix entre ce bouquin-là et Le meilleur des mondes à lire pendant les vacances. Et j'ai choisi Le meilleur des mondes. (Bon c'est surtout parce que c'est le moins long des deux que je l'ai pris, et avec tout ce que j'ai à faire pendant les vacances, vaut mieux prendre la sécurité... Bref.)

Mais je pense tout de même le lire. Je connais l'histoire, en gros, et ça paraît intéressant. Affaire à suivre.

Le meilleur des mondes est un excellent livre aussi ! Je le conseille à tout le monde !

La phrase qui m'a le plus choqué dans ce livre, que j'ai lu il y a très très longtemps pour la première fois (se casser une jambe de manière sévère et rester immobilisé sur son lit pendant 6 mois, ça rend bibliophage) peut passer innaperçue, car elle est somme toute anodine.
Mais pourtant, elle traduit bien plus profondément la philosophie du monde de Big Brother, le monde de la pensée unique, le monde de la novlangue...
"les blancs gagnent toujours"...

Ca parle d'échecs, et du problème d'échec dans la feuille de chou officielle.
Mais ça fait froid dans le dos. La banalité même de certte phrase dans la contexte et l'évidence qu'elle a (tellement évidente qu'il est dur de la remarquer noyée au milieu de cette desciption apocalyptique d'un monde sclérosée et vérouillé) en font à mon avis l'exemple même de la trame du monde décrit et décrié par Georges Orwell.

Par comparaison, je trouve justement que 1984 est bien plus fin dans l'analyse du totalitarisme que l'histoire du cochon Napoléon dans la ferme des animaux (qui au passage cible autant la bureaucratie communsite stalinienne que l'atavique ennemi de la verte Albion)...