Va t’en
Qu’il est dur d’accepter d’avoir eu tort
La déception d’avoir pu se méprendre
D’avoir pu naïvement se laisser prendre
Dans des filets mille fois évités
Qu’il est facile aujourd’hui de te haïr
Alors qu’il m’avait fallu si longtemps
Pour laisser éclore des sentiments
Qui auparavant m’auraient fait te fuir
Qu’il est douloureux une fois de plus
De ressentir toute mon impuissance
Face à l’abus de ma naïve confiance
Mais de quel droit et comment as-tu pu !!
Va-t-en, ne m’adresse plus la parole
Je pleure de rage amère et de haine
Et ne vas pas croire que tu me peines
Ou que c’est mon bonheur que tu me voles
J’aurais une certitude désormais
Celle d’avoir perdu mon temps précieux
A découvrir le pauvre miséreux
Que tu es, et non l’ange que je rêvais