Pioche au hasard

Salutation à tous,

Je laisse ma pioche au hasard, ce sont des éléments qui traînent un moment dans la tête et que je dépose sur papier pour ne pas les oublier. Je ne suis pas sur que cela soit de bonne qualité, mais certain passage me marque et me serviront peut être. Pour l’instant seulement quelques passages figurent, mais j’égarerais la liste de temps en temps.


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Ici, ma danse tourne en rond
Alors ma patience sort de ses gonds
J’empoigne l’art moribond
Mon pas fuit tel un vagabond,

.
Je frappe cet ange sur un arceau de lavande
Il tombe un temps sur un hymne haletant
Brisant la séquence, ébréché comme la cadence
Le mécontent, ardant, perd son calme étincelant
Claquant des ailes en lâchant des plumes pêle-mêle
Il revient à moi sur ce rideau de soie

.
Et me voilà crachant sur la dalle, et tous les regards se braquent sur moi
Je me sens enfoui dans l’hadale, celle de la mer aux fonds de soie

(11/2005)

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Naturellement dégrossi sous un ciel au demeurant inaccessible
La triste lune se voit accordée un rôle de figurant risible
Laconique illusion son culte arbore une allures de contrefaçon
Oscillante candeur son mépris se transforme en réprobation
(04.12.2005)

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Où est donc passé le reflet sur ses paupières aux milles cratères
Quelle histoire nous rappellera la rondeur de ses douces formes
Le loup n’hurlera plus son amour avec un profil sanguinaire

.
Je suis un photographe, ivre de fric et de grâce
Jamais tenu en laisse, je suis roi de la presse
(08.12.2005)



Noinu’l tiurtèd ecrof al ,ecrof al tiaf noinu’l iS, nolaJ eD iV simetrA

Insufflant la vie D’un souffle sublime
Irritant les digues Lorsque celles-ci s’abîment

Je vis sur une artère déposée, un canal au fond du fossé
La lie surenchérit sa marchandise, je croule sous son emprise

La lune de mon ivresse,
Une à une je décroche des urnes,
(16.112.2005)

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L’âme dans ma poche, le canon braque mon sillon
Je vole la peur, la mélancolie
Est la déprime

Il y a des choses que j'aime vraiment beaucoup !

Citation :

Je suis un photographe, ivre de fric et de grâce
Jamais tenu en laisse, je suis roi de la presse

Ca par exemple! ou encore le dernier que tu as déposé (celui du 16/12/05, si je ne me trompe pas)

Et surtout :

Citation :

Et me voilà crachant sur la dalle, et tous les regards se braquent sur moi
Je me sens enfoui dans l’hadale, celle de la mer aux fonds de soie

Enfin bref, je ne vais pas te citer phrase par phrase... mais je suis toujours aussi fan! ;-)

Merci pour ton soutient, cela me touche, j’apprécie tes petites visites.
Cet exercice est fait pour attirer le regard sur certain passage et non sur un ensemble, comme le fait un poème classique. J’aime bien me laisser bercer par ce travail, qui en quelque sorte ne demande pas une trop grande demande intellectuel. Oui, je suis un peu feignant dans l’âme, mais je promets de mettre un poème en entier prochainement.
Pour l’instant je laisse la suite :






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Ma rime s’engouffre dans une danse laconique
Sa devise me ruine et m’oblige à me travestir
Suite et fuite d’une belle agonie lyrique
Le rire des mots doux s’enfuit pour se rembrunir

Reclus dans la paresse, soufrant d’opiniâtre asthénie
Mon corps pâle s’évade et tombe sur l’autoroute
Celui du soupir où roulent les vents du dépit
Mais vient le penchant, le sentiment sans aucun doute

Soudain sa main me tend, empreint de douceur oppressante
Une bougie bavarde et un saxophone en carton
Pour ne rien gâcher ses caresses restent et me hantes
La bougie fond sur place, l'engin brûle tel du coton

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(note)
Fantasmagorique
Asthénie= affaiblissement du corps
Blackbouler


Je casse la baraque sur un fond de samba
Tu immoles les draps, mets la chambre en vrac

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La balance tombe
Un jet d’olives s’exprime
La voilà reparti en trombe
S’expose la cime du crime
Piétine sa douce colombe
Et l’assaisonne d’un jet d’escrime
Recette parfaite combe
(25.03.2006)
La baffe est partie
Sur une musique funky
Je pianote sur la glace
Un air qui jamais ne s’efface
(Avril 2006)

Sur toutes les petites choses que tu as laissé, je préfère nettement les petites phrases qui ne riment pas forcément entre elles en fait )

Citation :

Je casse la baraque sur un fond de samba
Tu immoles les draps, mets la chambre en vrac

Ca par exmeple que j'aime beaucoup.. les jeux de sonorités, des mots qui sont sortis tout droit de tes entrailles (je m'avance peut être... arrête moi quand je commence à te gonfler )

Ce paragraphe par contre je le trouve vraiment parfait :

Citation :

Soudain sa main me tend, empreint de douceur oppressante
Une bougie bavarde et un saxophone en carton
Pour ne rien gâcher ses caresses restent et me hantes
La bougie fond sur place, l'engin brûle tel du coton

J'ai hâte de lire un poème entier prochainement

A bientôt

Voilà une partie qui parle d'amour, je cite très peu ce mot, donc pour moi ça reste original. Il y a quelques passages qui me tiennent à coeur, j'espère que vous saurez les apprécier à leur juste valeur. Mais évidemment cela reste un brouillon...



La dissonance du mélange de cette facétie, Harmonise la création du vide.

Souris moi de ton regard
Qui déjà s’efface de ma mémoire

Souffre de ma paresse
Souffre de ne pas dire « Je t’aime »

Imagine ma vie sans toit,
Sa ne tiens à rien, juste un soupçon d’adrénaline

« Rêve de moi, pour que rien ne m’arrive, pour que rien ne soit triste. »
J’ai oublié ton nom, mais ton cœur me rappel à quel point tu m’aime.
« Souris si tu ne veux pas perdre tes lèvres sur ce sol de tristesse. »
Je perd de vue ma vie, j’ignore ce qui m’arrive

Le jet du dé écrase le sentiment que j’ai pour toi,
Il roule et détruit le souvenir qui nous unit
Le chiffre est plus fort que notre amour,
Je vois la gloire de sur un tapis de soie

Saltimbanque, tu es le roi de mon désespoir
Celui que tu assaisonnes de ta bêtise
Demain des deux mains, je te battrais de mon attrait

Ceci ne dit rien à celui qui ne sait rien !

Noinu’l tiurtèd ecrof al ,ecrof al tiaf noinu’l iS

(24 Avril 2006)

Alors alors, la grande fan à l'oeuvre... J'aime moins ceux là, mais tu as raison ça reste original. Surtout les derniers vers. En fait je trouve le début plutôt classique : le rêve et l'amour (que tu ne cite pas) qui écrase toute tristesse...

Par contre à partir du dé, là j'adore.

Citation :

Le jet du dé écrase le sentiment que j’ai pour toi,
Il roule et détruit le souvenir qui nous unit
Le chiffre est plus fort que notre amour,
Je vois la gloire de sur un tapis de soie

J'adore , j'adore!!

Avec ton langage et sans jamais dire le mot que l'on attends, tu parles d'Amour parfaitement.

Citation :

Saltimbanque, tu es le roi de mon désespoir
Celui que tu assaisonnes de ta bêtise
Demain des deux mains, je te battrais de mon attrait

Ca aussi j'adore!!
Merci à toi !

Je voulais éditer l'autre message pour effacer les fautes d'orthographes mais, erreur d emanip... ça arrive ... désolée...

Ca fait un bail, mais si ça peut réveiller le monde, alors j'en suis ravi... bande de feignat



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Si ma tumeur transcende ma bonne humeur
Plus je la regarde et moins je me sens seul
Si ma candeur désagrège mon grand malheur
Plus rien ne piétinera mon linceul


Ce matin je me suis levé sur un thème malsain
Rimant avec le planché froid en cherchant mon chemin…


(30/04/2006)

…Lisant le braille sur un des livres de mon destin

Aveuglément

(05.05.2006)

Certaine fois la gloire me glisse entre les doigts
1 L’apothéose me fuit depuis tout ce temps
2 Elle agrippe mon bras et me le tord en rigolant

(10.05.2006)

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Échéance

L’idée favorise la parole
La parole aide l’écoute
L’écoute encourage la connaissance
La connaissance amène l’assurance
L’assurance appuie l’arrogance
L’arrogance suscite la colère
La colère engendre la violence
La violence entraîne la mort
La mort…

(14/07/2006)


Le vide nous attire vers une connaissance que nous avions acquise dans notre vie.
La lire nous rappel quelle arborescence de souvenirs divisait notre cœur à cette époque.

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Elle descend les marches, sur un nuage plein de drames. 7.8
Chaque reflet lui plait, ses anches dandines l’abîme 7.8

(07.08.2006)

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Je suis mort ce soir, dans un nuage en soie
Avec un couteau à beurre, tout l’amour sans rime se meurt
Mon silence à présent résonne, et rend ainsi le monde aphone
Sur les murs de mon ingratitude est écrit « se finit l’interlude »

(01/09/2006)