beaucoup d'amour

un peu d'amour, et pourquoi pas?
ce triste monde ou nous vivons
serait-il dépourvu de fond?
je le découvre pas a pas

un peu d'amour, mais n'est-ce pas?
gravir la pente doucement
se relever courageus'ment
pour me diriger vers tes bras

un peu d'amour, ici, la bas?
où que tu sois, quelle importance?
nos coeurs sont liés d'influence!

un peu d'amour, tu reviendras!
à la maison je t'attendrai
notre bonheur j'ai préparé!

Ah bah voilà un poème sans prétention, qui transmet beaucoup au lecteur!

Le poème est rythmé par deux choses: le rythme intrinsèque aux vers, dirai-je, avec des césures intéressantes ; et puis par la récurrence des interrogations.

Voilà pour la technicité!

je suis désolé, je n'employerais pas de mots spécifiques pour décrire la technique utiliser pour écrire ces lignes, je veux juste dire que ce poème est magnifique par sa légèreté et son innocence!
Chapeau bas...

Je fais dire la même chose que Sandy...

Tout simple, tout léger... un bonheur. Un vrai moment de poésie!

je remonte ce poeme la parce que je suis tres curieuse d'avoir l'avis des nouveau membre... en effet vous etes plein a vous etre inscrit depuis que je l'ai poster. et comme ce poeme a marqué les esprits de personnes qui me sont proches, je voulais vos avis...

Salutation,



Tout ceci est intéressant, mais j’émets un doute sur la dernière strophe :

À la maison je t'attendrai
notre bonheur j'ai préparé!

Je suis partagé entre deux sentiments. L’un est qu’il fait penser à une femme au foyer bien docile. L’autre est que je ne pense pas qu’en aimant quelqu’un, celui-ci reviendra comme si de rien n’était.
Les humains aiment bien se chercher entre eux, alors si l’un ne le fait pas, l’autre s’enfuira. J’aurais une "vile horreur "de m’apercevoir que l’amour que me porte une personne se cantonne à une attente sage et déprimante de mon retour. Tout ceci est personnel et peut être hors sujet, mais ce sentiment là n’est pas l’analogie d’un enchaînement.




Sahnifélanhénoovinah, savoir trouver ce que l’on veut, en étant sur de pouvoir le quitter…

bah en fait artemis je vais faire ke répeter ce que tu dis dorénavant! ok? hum hum... nan mais encore une fois c'est aussi ça qui m'interpelle. et je me pose une question. je me dis quelquechose.
j'ai été dans le cas où une personne m'aimais sans que je puisse lui rendre mais aussi dans le cas contraire. et j'en ai conclus que l'on ne pouvait forcer les sentiments, que ce soit pour soi (si l'on tente on s'aperçoit que notre puissance de vivre en est amoindrie) ou pour la personne désirée (et ça se ressens clairement). Je me réponds que c'est peut-être une preuve d'immaturité que de suivre ses sentiments lorsqu'ils nous disent d'arrêter, une tentation trop simple, et qu'avec cette conception un couple est impossible.. et j'en reviens à me dire que pourtant la plupart de mes concitoyens se forcent à vivre en couple, et que pour le plupart ils ont perdu le bonheur que cela pouvait leur procurer au départ, et que peut être même parfois cela les asservi... finalement je m'éloigne du sujet, mais je me dis ça lorsque je lis ton poème comme pour me rassurer...