Salutation à tous,
Me revoici donc avec un poème assez étrange, parti d’une dérivation que mon esprit peu créer en regardant certaines choses. Et une de ces dernières était un film d’épouvante, un remake d’un film japonais que j’omettrais de nommer (non, c’est pas celui là). D’ailleurs je n’ai pas vraiment compris comment un gamin qui grimace et une gamine qui traîne la patte pouvaient faire peur (oups, j’en ai trop dis).
Bref, ceci n’est en fait, qu’un mémo pour une histoire futur, un recueille d’émotions pour m’aider à me rappeler. Evidemment, la construction est simpliste, et parfois en décalage avec elle-même. Mais tout ceci m’est égale, car le thème est là. Donc je laisse ceci juste pour… je me demande maintenant pourquoi il devrait y avoir une raison à cela ?!
J
’ai trouvé, c’est un partage d’émotions, de contraintes psychologiques et culturelles. Nous écrivons pour donner, se libérer et se rappeler. Ou tout simplement parce que l’écriture est source de plaisir et le partage une monnaie d’échange (c’est bon j’arrête ). Cet écrit est là, à vous de voir ce qu’il évoque en vous.
Artemis Vi De Jalon, qui devrait se reposer de temps en temps, ça lui ferait du bien
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Fantomatique lyrique
La lourde porte se referme et m’enferme
La lumière argumente un thème austère
Les ombres grises se rapprochent en nombres
Le calme est à l’image de cette trame
Mes mains ne sont déjà plus visibles
Mes pieds nus stagnent dans une flaque
Mon dos est une route aux frissons
Ma logique s’heurte à la fantaisie
Je me laisse bercer par la peur, envoûté par ce leurre
Imaginant ce qui il y de plus dégoûtant
Je crois voir des images sur ce voile noire
Le spectacle commence, en tout sens s’anime la danse
Que de monde ici dans cette chorégraphie
Un mime jongle avec un piètre illusionniste
Les ballerines lévitent sur une toupie
A quand la chute pour un rire en panique
Mais rien ne se passe et un touché me glace
Le silence efface le décor bicolore
Le souffle poivré assaisonne ma colonne
La main froide caresse mes fesses roides
Les claquements de sa langue évoquent une attente
Son étreinte accablante me parcours le corps
Elle griffe avec une énergie des plus morbide
Et mord avec une passion absorbante
D’un jeux fin mais suffisamment malsain
Perturbante épreuve à la robe haletante
Par une fenêtre une lumière y pénètre
Sur la glace je là vois de face
Deux yeux tristes, effrayants et statiques,
Fixent le verre et laissent tomber une perle
Cette figure, lisse et pale comme la lune
Accueille mes craintes sans amertume
Réalisant une chose étrange et glaçante
Elle m’attire vers elle comme une bouchée d’air
Je la reçois dans mes bras déjà coupables
Ô faiblesse je fais parti de cette pièce
Artemis Vi De Jalon
(25/05/2005