Nouvelle Génération d´Auteurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Nouvelle Génération d´Auteurs

les mots de la NGA
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment :
Cartes Pokémon 151 : où trouver le ...
Voir le deal

 

 Ta´am

Aller en bas 
+4
Candleinthestorm
Plume
Hiraeth Dùnadan
Antigone
8 participants
Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant
AuteurMessage
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Ta´am   Ta´am EmptySam 8 Jan à 23:42

Alors je me décide enfin... Voici le début de Ta´am (sans l´introduction, sur laquelle je trainasse depuis un an et que je n´écrirai peut-être jamais).



Les premiers rayons du soleil éclairèrent Tir Nan Og, l’île bénie, baignant la forêt des beaux-may d’une lueur rougeâtre. Les chants des oiseaux tirèrent Gabriel d’un sommeil agité. Il s’étira longuement, ouvrit les yeux, et bondit soudainement sur ses pieds.
- Qu’est-ce que c’est que ce bordel ? marmonna-t-il, la bouche pâteuse. Je devais être encore plus bourré que je ne le croyais, hier soir…
Il fronça les sourcils, et contempla le paysage environnant. Des arbres, des fleurs, quelques insectes. Et la maison de Xavier n’avait qu’un minuscule jardin. Qui aurait dû, de toute façon, être plein de canettes de bières vides et de copains dormant du sommeil du juste. Non, vu le cadre, il devait s’être perdu dans le parc d’à côté. Enfin, perdu… Disons qu’il ne se souvenait plus avoir quitté la soirée, mais il avait sans doute une bonne raison. Une raison qui avait quelque rapport avec le whisky ingurgité hier… Il soupira, se gratta derrière l’oreille, et commença à marcher au hasard, tout en se promettant mentalement de ne plus jamais boire autant… du moins pas avant qu’un événement important le justifie. Un événement autre qu’une fin d’examens à fêter. Maintenant il lui restait à se repérer, et à rentrer chez lui discrètement. Si sa gueule de bois se voyait trop, il aurait droit aux commentaires ironiques de son frère, et il s’en passerait volontiers. Autant presser le pas, et prendre une bonne douche une fois rentré. Après, on aviserait. Une petite sieste ne lui ferait pas de mal… tout comme quelque chose pour faire passer cet insupportable mal de crâne. Il passait mentalement en revue le contenu de sa pharmacie lorsqu’il trébucha sur une racine, et ne parvint à éviter la chute que de justesse grâce à la présence providentielle d’un arbre qu’il étreignit en jurant. Un rire clair parvint à ses oreilles. Un peu gêné, il chercha des yeux d’où il pouvait provenir, mais ne distingua aucune présence. Il se massa doucement les tempes, comme pour tenter de se remettre les idées en place. Le rire se fit entendre une seconde fois.
- Bonjour, joli garçon ? Alors, on s’est perdu ?
Hébété, Gabriel examina les arbres qui l’entouraient, contourna un tronc pour vérifier que personne n’était caché derrière. Il s’agita tant et si bien que la voix fut prise d’un irrépressible fou rire. Gabriel l’aperçut enfin, assise sur une branche. Ou plutôt, il aperçut d’abord deux longues jambes fuselées se balançant joyeusement, surmontées par un corps fluet et un visage poupin aux longs cheveux bruns et aux yeux brillants. Et deux ailes multicolores.
Gabriel se frotta les yeux, secoua la tête et regarda encore. Deux grandes ailes de papillon. Probablement une folle déguisée qui avait fini la soirée d’hier encore plus saoule que lui. Et il fallait l’être fameusement pour passer toute la nuit perchée dans un arbre. Il s’éclaircit la gorge, et lança un salut timide.
- Et en plus il parle ! s’exclama la jeune fille d’un air ravi. Décidément c’est mon jour de chance. Il faut absolument que je te montre à Tari, toi. Tu viens avec moi ?
L’esprit encore embrouillé, Gabriel bafouilla quelques excuses, mais elle refusa de tenir en compte ses protestations, et lui saisit la main quand elle se posa à côté de lui. Se posa. « Plus d’alcool, non, je ne boirai plus jamais, même pas avec modération » murmura-t-il intérieurement tout en se laissant emmener vers l’orée de la forêt.
Revenir en haut Aller en bas
Hiraeth Dùnadan
Floodeuse en série
Floodeuse en série
Hiraeth Dùnadan


Nombre de messages : 468
Age : 33
Localisation : les Terres Sauvages
Date d'inscription : 11/11/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptySam 8 Jan à 23:53

J'adooooooooore!! non c'est vrai!!!

le style est fluide et puis il y a un je-sais pas-quoi qui fait que j'adoooore tout simplement Ta´am Amour55_

maintenant que tu as ta premiere fan ça peut encorager à ecrire la suite Ta´am Amour55_
Revenir en haut Aller en bas
http://www.perdu.com
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptySam 8 Jan à 23:56

oooooh mais la suite est déjà écrite! Pas tout évidemment... mais une petite partie du début! Allez je poste la suite histoire que ce soit un peu plus conséquent.



Atyda fronça les sourcils et chassa d’un vague geste de la main l’insecte turbulent qui lui chatouillait le nez. Puis elle tenta de replonger dans le sommeil en bâillant. Quelques secondes plus tard, l’insecte têtu recommença son manège. Excédée, elle ouvrit les yeux et tomba nez à nez avec une plume de phénix, agitée joyeusement par Sécate qui murmura : « Et on prétend que c’est moi, la larve… »
- Suis pas assez réveillée pour répliquer, grommela Atyda.
- Quel bonheur ! s’exclama Sécate en déposant la plume à côté d’elle. Un peu de répit ! Mais quand tu sauras ce que je sais, je parie que tu n’auras plus du tout envie de dormir…
- Qu’est-ce qui se passe ?
- Quelqu’un est arrivé sur l’île ce matin. Némélia l’a trouvé au centre de la forêt des beaux-may. Et ce n’est ni un centaure, ni une fée…
- Une nouvelle licorne ?
- Non plus.
- Un phénix ? Mais il y en a déjà plein…
- Rien à voir. C’est un garçon, à ce qu’il paraît.
- Mais il ne peut pas y en avoir sur l’île, voyons… dit Atyda en bâillant.
- Et pourquoi pas ?
- Ca n’est jamais arrivé !
- Ca n’était jamais arrivé. Mais puisqu’il est bien là, ça prouve que c’est possible, non ?
Atyda secoua la tête, perplexe, puis sourit avant de se redresser d’un bond.
- Je ne veux pas rater ça ! Où est-il ?
- Sur notre plage, je suppose. Puisque Némélia voulait le montrer à Tari…
- On y va ?
- Je n’en attendais pas moins de toi. Pas trop fatiguée pour un petit vol matinal ?
Atyda lui tira la langue, et déploya ses ailes.
- Je me demande bien comment il a pu arriver ici… murmura-t-elle pensivement.
- Tais-toi et vole, dit Sécate en s’éloignant du sol.
Elles survolèrent la vallée des licornes, étincelantes sous la lumière blanche du soleil, et atteignirent la plage quelques minutes plus tard. Un attroupement de fées gloussant à qui mieux mieux entouraient la créature sans ailes, visiblement désorientée. Ravie, Atyda plongea pour se mêler à la foule, tandis que Sécate se posait légèrement à l’écart.
- Alors c’est ça ? demanda Atyda d’un air intrigué.
- C’est moi qui l’ai trouvé ! annonça fièrement Némélia. Au beau milieu de la forêt des beaux-may !
- Comment est-il arrivé là ?
- Demande-lui.
- Il parle ?!?
- Il a l’air de délirer. Il ne dit que des choses incompréhensibles.
- Je peux lui parler, dis ? Je peux ? supplia Atyda.
- Vas-y, mais ça ne servira à rien. Il a l’esprit plus embrumé qu’un troll, rétorqua dédaigneusement Tari.
Dévorée de curiosité, Atyda voleta autour de Gabriel. Celui-ci, hébété, assistait à toute la scène comme dans un demi-sommeil, se demandant vaguement si c’était cela qu’on appelait le delirium tremens.
- Bon - jour ! hurla Atyda en articulant soigneusement.
Gabriel fit un bond de surprise, et répondit, maussade : « Pas la peine de gueuler, je ne suis pas sourd… »
- Il n’est pas très aimable, constata Atyda, visiblement dépitée. Puis elle ajouta : Comment tu t’appelles ?
- Enfin une question qui a du sens… Je m’appelle Gabriel.
- Moi c’est Atyda. Euh… Tu viens d’où ?
- De Paris.
- Connais pas. C’est sur le continent ?
- Ben… en Europe, oui.
- Europe ? Mais qu’est-ce qu’il raconte ? s’étonna Atyda, perplexe.
- Je t’avais bien dit qu’il était dérangé, triompha Tari.
La conversation reprit de plus belle. Gabriel profita du tumulte pour s’éclipser discrètement. Après quelques pas rapides, il soupira, osa se retourner et, constatant que personne ne semblait remarquer sa fuite, accéléra le pas en direction d’un petit bosquet. Une fois caché derrière le chêne le plus imposant, il s’affaissa sur le sol et se prit la tête dans les mains. « Je suis en train de devenir complètement fou… Elles ont réellement des ailes… Elles volent ! » Il se redressa légèrement, s’entoura de ses bras et tenta de se raisonner. « Ca ne peut pas être réel. L’homme ne vole pas. Personne n’a d’ailes. Je dois être tombé sur le tournage d’un film avec des putains d’effets spéciaux. Un film utopiste à la con… » ajouta-t-il en contemplant machinalement le paysage. « Des fleurs, des arbres bien verts, des petits oiseaux qui chantent… Manque plus que les schtroumpfs et le tableau est complet ! Je suis dans le pays magique des gentils petits lutins… » Il éclata d’un rire nerveux, mais le rire s’étrangla dans sa gorge tandis qu’il vérifiait nerveusement qu’il n’apercevait aucun lutin. Au point où il en était, il fallait se méfier de tout. Mais non. Rien que ces stupides actrices avec leurs ailes de carnaval. Gabriel poussa un nouveau soupir, et entreprit de réfléchir à la manière la plus rapide de rentrer chez lui. La première chose à faire était sans doute de savoir où il était. Le mieux serait de demander, mais… « plutôt crever que d’adresser la parole à ces abruties papillonnantes ! » Il se releva, débarrassa son pantalon des quelques brins d’herbe qui s’y étaient accrochées, et se gratta derrière l’oreille, l’air perplexe. Son visage s’éclaira d’un large sourire quand il se souvint d’un truc de son grand-père : pour repérer le nord, il faut penser à regarder où pousse la mousse sur le tronc des arbres. En effet, comme le soleil ne passe jamais au nord, c’est au nord que la mousse pousse, elle qui s’épanouit dans l’obscurité. Ravi de sa découverte, il fit le tour de son chêne, et repéra le nord sans hésitation. Très fier de lui, il fit quelques pas enthousiastes, mais ralentit petit à petit…
Ca lui faisait une belle jambe, tiens, de savoir où était le nord ! Découragé, il s’assit au pied de ce qui lui semblait être un hêtre, et commença à se ronger méthodiquement les ongles de la main droite. Ses pensées tourbillonnaient à une vitesse folle, lui suggérant mille solutions abracadabrantes, mille plans d’évasions certes remarquables de créativité, mais totalement irréalisables. A bout de nerfs, il poussait un dernier soupir déchirant lorsqu’il entendit un bruit de pas qui se dirigeaient vers lui. Il se redressa vivement et contourna son arbre, espérant échapper à la vue de l’intrus. Dos au tronc, les yeux écarquillés par l’angoisse, il suivait la trajectoire de l’autre, tout en tentant de le pousser mentalement à faire demi-tour au triple galop. Une ombre s’agrandit sur le sol, une silhouette qui lui paraissait démesurée, peut-être un monstre, un ogre immense et sanguinaire qui voulait le… deux ailes ? La mâchoire crispée, Gabriel pris sa décision. Assez de toutes ces idiotes sans cervelle ! S’il en effrayait une suffisamment, il aurait peut-être la paix, et pourrait réfléchir calmement au meilleur moyen de rentrer chez lui dans les plus brefs délais. Il se retourna doucement, jeta un coup d’œil à la fille, et planifia son attaque tel un général blasé par les batailles. Au bout d’une minute d’observation, il poussa un hurlement de barbare, et se jeta sur l’idiote…
Qui lui balança la plus belle droite qu’il ait jamais reçue.
Revenir en haut Aller en bas
Hiraeth Dùnadan
Floodeuse en série
Floodeuse en série
Hiraeth Dùnadan


Nombre de messages : 468
Age : 33
Localisation : les Terres Sauvages
Date d'inscription : 11/11/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyDim 9 Jan à 0:03

t'es de plus en plus obsédée par les schtroumps dis donc.... apres les sucettes des bebes....

c'est vraiment tres bien j'adoooore Ta´am Amour55_
Revenir en haut Aller en bas
http://www.perdu.com
Plume
Modératrice consciencieuse et infatigable
Plume


Nombre de messages : 207
Localisation : entre ici et ailleurs mais toujours là quand il faut!!!
Date d'inscription : 29/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyDim 9 Jan à 0:10

Fan number 2 je suis la deuzzzzz mais comme c'est super ce début...

J'adore déjà et je suis devenue accro genre à crier je veux la suite... LAAAAAAAA SSSSSUIIIITTTTEEEEEE!!!!!!!!!!!!!!

J'aime les contes avec des fées aux ailes de papillon, j'aime ton style avec du féérique et du terre à terre et j'aime cette droite qu'il se prend à la fin...

J'ADOOOOOOOOOOORRREEEE et je te félicite et te souhaite un grand succès et inspiration...

Et je veux la suite s'te plait un petit bout... S'te plait...
Revenir en haut Aller en bas
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyDim 9 Jan à 0:14

Oh que c´est beau... je suis zémuse... Allez pour vous remercier encore uen suite mais après c´est fini! Sinon vous allez pomper mon stock en une soirée!
De toute façon c´est pas ce à quoi vous vous attendiez... nyark nyark nyark...


Dorcha poussa un gémissement et remua faiblement. Les yeux toujours fermés, elle se concentra sur son corps endolori, tentant de se rappeler ce qu’elle avait fait la veille. Rien d’exceptionnel, pourtant. Elle s’était endormie dans son lit… du moins elle le supposait. Le sommeil avait dû la surprendre tandis qu’elle lisait. Mais alors, pourquoi ces courbatures ?
Elle ouvrit doucement les yeux, puis les referma aussitôt. Non. Elle devait encore rêver. Impossible qu’elle se trouve dehors, seule dans une ruelle sombre. Impossible. Mais cette odeur… ! Elle poussa un soupir résigné, ouvrit à nouveau les yeux et se redressa doucement, tout en observant les alentours.
« Admettons », songea-t-elle. « Admettons que pour une raison inconnue, je sois tombée endormie au fond d’une ruelle… d’un cul-de-sac », corrigea-t-elle tandis qu’elle étudiait les lieux. « Et plus précisément dans un amas de détritus. Admettons. »
Elle se frotta les yeux, tenta de remettre un peu d’ordre dans ses cheveux, et se releva en grimaçant. « Admettons » était l’expression favorite de Dorcha ; bien plus que cela : son credo. Elle avait dû admettre bien des choses depuis quelque temps. Si elle ne l’avait pas fait, nul ne sait ce qui serait advenu d’elle. Elle avait appris à baisser la tête, et à admettre.
Elle frotta machinalement sa robe, s’étira, puis pencha la tête sur le côté dans une attitude songeuse. Ses grands yeux bruns couraient d’un bout à l’autre du cul-de-sac, s’arrêtant sur un détail, puis reprenant leur inquisition, tandis qu’elle restait parfaitement immobile, la main droite enserrant son bras gauche. Finalement elle secoua la tête, haussa machinalement les épaules et se dirigea vers une rue éclairée d’une lueur maladive.
La nuit était à la fois noire et rouge. Cà et là, quelques bûches flambaient tant bien que mal dans des tonneaux métalliques, tandis que le ciel sans lune semblait fait de charbon. Dorcha évita les quelques silhouettes vaguement inquiétantes qui rasaient les murs, et pressa le pas. Les ombres tremblotantes lui paraissaient démesurées. Après quelques minutes d’une marche rapide, elle déboucha enfin dans une autre rue.
Celle-ci longeait une rivière aux eaux tumultueuses étonnamment silencieuses. La gorge nouée par la crainte, Dorcha repéra un banc à la peinture rouge écaillée, et s’y assit en poussant un soupir de soulagement.
Le silence. C’était sans doute cela qui la mettait si mal à l’aise. Ajouté, bien entendu, au fait qu’elle ignorait totalement où elle se trouvait, et comment elle avait pu y arriver. Tout en se rongeant les ongles, elle tenta de se persuader qu’elle se trouvait bien dans sa ville, mais sans succès. Aucun quartier de chez elle ne pouvait ressembler à cela. Elle fit la moue en se rappelant avoir admiré la pleine lune, la veille. « Admettons, pensa-t-elle, il y a beaucoup, beaucoup de nuages ». Ce qui signifiait un revirement soudain de la météo, sachant qu’en ce début du mois de juillet, les températures avoisinaient les trente-cinq degrés depuis plus d’une semaine.
« Y’a plus de saisons, ma bonne dame », songea Dorcha en se forçant à sourire. Elle reposa sa main sur ses genoux, et soupira en levant les yeux au ciel. Hors de question d’appeler les flics, ils seraient capables de l’enfermer. Dorcha les comprendrait, de toute façon : que faire d’autre quand une jeune fille vous appelle au beau milieu de la nuit en gémissant qu’elle est perdue, qu’elle ne se souvient de rien, et qu’elle voudrait malgré tout qu’on se débrouille pour venir la chercher « près d’un cours d’eau muet mais qui bouillonne » ? Bien sûr, Dorcha. Et en avant pour les tests de dépistage de drogue, en prime.
Demander son chemin ? Dorcha fronça les sourcils. Mauvaise idée. Dieu sait sur qui on peut tomber dans un lieu pareil. Pas la peine de courir après les ennuis.
Une seule solution, la même que d’habitude : se débrouiller toute seule. Avec un peu de volonté, on arrive à tout. Elle se résolut à attendre le lever du soleil avant de décider quoi que ce soit. Ce qui lui laissait un peu de temps pour faire un choix qui pouvait s’avérer crucial : à gauche ou à droite ?
Ténèbres à gauche, ténèbres à droite, c’est de toute façon tout ce qu’elle distinguait pour le moment. Son regard se perdit dans les eaux noires de la rivière. De temps en temps, elle apercevait des morceaux de bois, des déchets divers charriés par le courant. Aucun cours d’eau de cette taille ne se trouvait près de chez elle. Le plus proche pouvant convenir à ce qu’elle voyait était à plus de cinquante kilomètres de sa maison. Elle avait donc dû parcourir une telle distance durant son sommeil. Mais comment ? Elle n’avait jamais, au grand jamais, fait de crises de somnambulisme. De toute façon elle n’aurait pas eu le temps de parcourir une telle distance en un si court laps de temps. Alors quoi ? L’avait-on droguée ?
Ridicule. La droguer pour la jeter sur un tas d’ordures en pleine nuit. Dorcha n’avait peut-être pas d’amis, mais elle ne se connaissait pas d’ennemis non plus. De l’avantage d’éviter tout contact social… Personne n’aurait eu l’idée saugrenue de l’enlever, tout ça pour l’abandonner un peu plus loin. Une fois le jour levé, elle retrouverait sa route. S’il le fallait vraiment, elle se renseignerait, demanderait son chemin…
Non, aucune raison de simplement la déplacer d’un endroit à un autre. Quelqu’un susceptible d’organiser une telle mise en scène ne s’en tiendrait pas là. Il achèverait le travail.
Il achèverait le travail…
Prise d’une angoisse subite, Dorcha scruta nerveusement les ténèbres environnantes. Et si quelqu’un était à ses trousses ? Elle ne put distinguer que la rue, avec ses hautes maisons étroites, et l’eau. Personne. Personne.
Elle secoua la tête et sourit, un peu honteuse de se laisser emporter par la panique. « Vraiment, j’ai une tendance à dramatiser hors du commun », murmura-t-elle, et le son de sa propre voix la réconforta encore un peu plus. Elle se détendit, bâilla, et imagina la tête de sa mère quand elle la verrait rentrer demain matin. « Elle ne me croyait déjà pas très équilibrée, mais là ça va être la totale… Peut-être qu’il vaut mieux que je ne lui dise rien ».
Sa tête dodelina. Elle était sur le point de s’assoupir lorsqu’une voix rauque perça le silence.
- Alors, mignonne, on s’est perdue ?
Revenir en haut Aller en bas
Hiraeth Dùnadan
Floodeuse en série
Floodeuse en série
Hiraeth Dùnadan


Nombre de messages : 468
Age : 33
Localisation : les Terres Sauvages
Date d'inscription : 11/11/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyDim 9 Jan à 0:22

et elle arrete la!!! mais je reve!!!! non mais c'est quoi ça espece de mechante sadique!!!

le pire c'est que je saiis meme pas pourquoi j'aime autant ton texte ce qui est sur c'est que je l'adore Ta´am Amour55_
Revenir en haut Aller en bas
http://www.perdu.com
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyDim 9 Jan à 0:26

Bah écoute à un moment il faut s´arrêter, sinon je vous dis, j´épuise mon stock, et il est pas super-super imposant... Mais comme je suis gentille voilà un bout de la suite:

"Gabriel cligna des yeux, et grimaça en tâtant sa pommette douloureuse. "

Voilà voilà!
Revenir en haut Aller en bas
Plume
Modératrice consciencieuse et infatigable
Plume


Nombre de messages : 207
Localisation : entre ici et ailleurs mais toujours là quand il faut!!!
Date d'inscription : 29/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyDim 9 Jan à 0:29

Ah oui alors là forcément on est plus dans le même registre mais j'adooooooore quand même... oui j'aime profondément ce que tu écris et si j'avais lu le début d'un bouquin comme ça dans une librairie une bibliothèque voire même à Aucchan je crois qu'il aurait fini dans mon sac ou mon caddie...

Peut-être que je l'aurais lu sur place des fois c'est limite alors pourquoi pas pour le tien....

Moi je te soutiens dans ton oeuvre pour qu'elle soit finie et se concrétise par une édition au niveau international, pourquoi être égoïste envers les pays non francophones????

Bon d'accord j'avoue que je te soutiens et t'encourage pour qu'on ait la suite rapidement aussi!!!!



Je l'ai dit ou pas J'ADDDDDDDDDDDDDDDOOOOOOOOOOOORRRRRRRREEEEEEEEEE!!! Ta´am Amour55_
Revenir en haut Aller en bas
Candleinthestorm

Candleinthestorm


Nombre de messages : 589
Age : 41
Localisation : ENV-Alfort
Date d'inscription : 11/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyDim 9 Jan à 0:42

Et bien je n'ai rien à redire de plus que Plume depuis la première lecture... J'ai redécouvert ton texte et ...

J'ADOOOOOOOOOOOOOORE!

Et que 2oo5 voit ton roman dans les librairies! Ta´am Amour55_
Revenir en haut Aller en bas
http://fritesauvin.canalblog.com/
helenaic
Invité




Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyDim 9 Jan à 17:02

ben voilà ça me plait bien mais je veux la suite (oui je veux!!) et la fin aussi !!!
Revenir en haut Aller en bas
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 0:13

Allez hop je vous sers une suite...


Gabriel cligna des yeux, et grimaça en tâtant sa pommette douloureuse. Il poussa un juron, se redressa et soupira en tentant d’ordonner ses pensées. « Je viens de me faire mettre K. O. par une gonzesse » constata-t-il, dépité. Il posa son menton sur ses genoux, et tenta de réconforter son orgueil blessé. Une telle force n’était pas naturelle pour une de ces greluches. Elle était peut-être dopée ? En tout cas, en temps normal, il n’aurait jamais eu le dessous. Son état de nervosité l’avait trahi. Ainsi que sa gueule de bois, sa fatigue… De toute façon, qu’est-ce qui lui disait qu’il s’était évanoui à cause de son coup de poing ? Peut-être s’était-il pris les pieds dans une racine… Ou alors on l’avait attaqué par derrière ! Dans tous les cas elle avait été aidée, par des circonstances ou des amis. Qu’elle ne s’imagine pas être plus forte que lui ! Convaincu de son indiscutable supériorité sur cette frêle créature, il bomba inconsciemment le torse et contempla les environs. Et il ne put réprimer un sursaut d’appréhension et un vif mouvement de recul lorsqu’il l’aperçut.
Sécate fit la moue, s’approcha lentement pour finalement s’agenouiller à sa hauteur. Les yeux de Gabriel s’écarquillèrent, et sa respiration se fit haletante lorsqu’il remarqua la pâte verdâtre qu’elle tenait au creux de la main. Elle y trempa délicatement les doigts, et les approcha doucement de sa joue tuméfiée.
Il déglutit bruyamment.
Elle lui adressa un sourire qui se voulait rassurant, et s’apprêtait à étaler la pâte lorsqu’il hurla. De surprise, la main de Sécate dérapa le long de sa joue et se glissa dans sa bouche, provoquant les hurlements redoublés de Gabriel, persuadé qu’il s’agissait d’une tentative d’empoisonnement. Excédée, la fée se releva, essuya nerveusement ses mains sur sa robe et grommela hargneusement : « Stupide animal ! ».
Gabriel rampa à toute vitesse jusqu’à un ruisseau proche, et se plongea la tête dans l’eau à plusieurs reprises, avant de se gargariser bruyamment. Il jetait de temps à autre un regard nerveux par-dessus son épaule, épiant Sécate appuyée négligemment contre un tronc d’arbre. Après quelques secondes de concentration, il se redressa d’un bond et tenta de s’échapper en traversant le ruisseau…
Mais il glissa sur un galet et tomba lourdement sur le sol. En gémissant, il s’allongea sur le dos, et ferma les yeux, prêt à mourir dignement. Sécate leva les yeux au ciel, soupira, et s’approcha à nouveau de lui. Gabriel tentait de reprendre un contact depuis longtemps négligé avec Dieu par une dernière prière silencieuse avant le trépas inévitable. En le voyant trembler comme une feuille, elle s’exclama « Ca va, calme-toi, je vais pas te bouffer ! ». Il parut peu rasséréné. Finir dans son estomac ou pas, ça avait finalement peu d’importance, face à l’angoisse d’une mort lente et douloureuse. Elle s’accroupit, et se mit à lui secouer vigoureusement les jambes. Intrigué, il ouvrit courageusement les yeux. Elle s’interrompit, hocha la tête et le regarda.
- Tu vois, t’as rien de cassé. Maintenant que tu ne bouges plus, tu me laisses soigner ta joue ?
- Tu… Tu comptes me faire quoi ? demanda timidement Gabriel.
- Te remettre sur pied avant de te laisser repartir. Mais on ferait mieux de faire vite si tu ne veux pas qu’elles te rattrapent. Elles s’apercevront bientôt de ton absence…
- Et elles… Elles comptent me faire quoi ?
Sécate leva les bras au ciel d’un air désespéré.
- Comme si je pouvais savoir ce qui risque de leur passer par la tête. Mais si j’étais toi, je me méfierai. Elles sont capables de faire des expériences pour savoir si tu flottes, si tu voles, combien de temps tu peux rester sans respirer…
Gabriel déglutit bruyamment. Sécate soupira, puis lui sourit en cueillant quelques plantes que Gabriel ne parvint pas à identifier.
- Elles ne sont pas méchantes tu sais. Juste un peu… Insouciantes. Mais ça vaudrait tout de même mieux pour toi si tu retournais d’où tu viens au plus vite. D’où tu viens, au fait ?
- De Paris… En Europe. Mais quand je leur en ai parlé, elles n’ont rien compris, je suppose que toi non plus tu ne…
- C’est sur le Continent ? s’enquit-elle en écrasant les herbes.
- Ben, le continent c’est l’Europe.
- Bon, je suppose que tu viens d’un endroit où on appelle le Continent de cette manière. Mais comment tu es arrivé ici ?
- Si seulement je le savais… soupira-t-il. Mais si je veux d’abord arrivé à rentrer, il faut que je sache où je suis, exactement.
- A Tir Nan Og.
- Et si j’ai bien compris, c’est une île.
Sécate hocha la tête tout en continuant d’écraser ses plantes, les réduisant peu à peu en une bouillie verdâtre.
- Ok, dans ce cas je suis dans la merde. C’est près de quelle ville ?
- Y’a pas de villes, sur l’île.
- Et la ville la plus proche, sur le continent, c’est quoi ?
- La forêt du désert.
- La forêt du… ? Bien bien bien bien bien… Je vais essayer autrement. Tu connais Londres ?
- Non, dit-elle en retirant les fibres végétales de la pâte.
- New York ?
Sécate secoua négativement la tête.
- Berlin ? Tokyo ? Le Caire ? New-Delhi ? Melbourne ? Buenos Aires?
- Non plus. Bouge pas, fit-elle en étalant la mixture sur sa joue.
- Eh merde euh… Cite moi la plus grande ville de cette putain de planète, selon toi…
Sécate réfléchit quelques secondes et répondit « A ce qu’on dit, c’est Arcane. Mais le village des Gouvernants peut sans doute rivaliser… » Gabriel poussa un soupir déchirant.
- Mon seul espoir, c’est que tu sois vraiment nulle en géographie…
- En quoi ?
- Bon, tu me rassures un peu… sourit-il.
Sécate se recula, contempla l’emplâtre d’un air satisfait et se lava les mains dans la rivière. Gabriel observa à la dérobée sa silhouette chétive, dont se dégageait pourtant une telle impression de force. Peut-être que son crâne rasé y avait quelque chose à voir, qu’il lui donnait un air guerrier… Ses yeux s’arrêtèrent soudain sur ses ailes immenses, dont il avait réussi à faire abstraction jusque là. Bizarrement, il parvenait presque à accepter leur réalité. Non, ce n’étaient pas des accessoires, comme il avait tant voulu s’en persuader. Il les avait vues voler, après tout… Il demanda machinalement : « Tes ailes, elles sont vraies, n’est-ce pas ? » Sécate le regarda, les yeux pleins d’étonnement.
- Evidemment ! C’est bien la première fois qu’on me pose cette question ! Pourquoi ?
- Là d’où je viens, on n’a pas l’habitude de voir les gens voler. Enfin, pas de cette façon là, dit-il, pensant aux avions.
- Vous n’avez pas de fées ?
- De… fées ?
- Ben oui, de fées, répéta Sécate, imperturbable. De créatures comme moi, quoi.
- Tu es une fée ?
- Quoi, tu trouves que ça ne se voit pas ?
- Euh…
- Laisse tomber. Donc vous n’avez pas de fées ?
- Seulement dans les histoires pour enfants, répondit Gabriel qui décida de ne pas réagir. Et personne n’y croit, de toute façon.
Comme Sécate fronçait les sourcils d’un air interrogateur, il poursuivit : « Personne n’en a jamais croisé. Et, tu vois, on ne croit que ce qu’on voit… »
- Non. On ne croit que ce qu’on veut.
Gabriel lui adressa un petit sourire contrit. « Disons que nous n’avons pas la même façon de raisonner que vous… Quand on n’a pas de preuves scientifiques de l’existence de quelque chose, on en conclut que cette chose n’existe pas… jusqu’à preuve du contraire». Sécate haussa les épaules, et s’allongea dans l’herbe.
- Je ne comprends rien à ce que tu racontes, et de toute façon tu t’embrouilles toi-même. Ca ne veut rien dire « je n’y crois pas jusqu’à ce que j’y croie ».
- Ecoute euh… Tu t’appelles comment ?
- Sécate.
- Enchanté. Moi c’est Gabriel. Ecoute Sécate, il faut avoir des certitudes, et tant qu’on ne les a pas, ce ne sont que des affabulations.
- Des quoi ?
- Des fables, des histoires…
- Moi j’aime les histoires, sourit Sécate. Et je crois bien qu’Atyda les aime encore plus que moi.
Elle ferma les yeux, rêveuse, tandis que Gabriel prenait la décision de ne pas essayer de la convaincre, ni de chercher à comprendre tout ce qu’elle disait. Après tout, le plus important était de trouver un moyen de rentrer chez lui, si c’était possible. Et dans tous les cas, Sécate lui avait conseillé de fuir les autres… fées ? Des fées, vraiment ? Comme la marraine de Cendrillon, comme celles censées se pencher sur les berceaux des enfants ? Mais c’est n’importe quoi… Il secoua la tête, tâchant d’ordonner les pensées qui se bousculaient dans son esprit. Peut-être qu’il rêvait, tout simplement ? Il se pinça violemment, grimaça de douleur, et chercha une autre solution à son problème. Il conclut, à défaut d’autre chose, qu’il s’interrogerait sur la réalité de ce qu’il était en train de vivre une autre fois. Avec les pauvres renseignements qu’il avait obtenu, il ne pourrait pas aller bien loin. Il lui fallait absolument quitter cette île, et trouver une personne saine d’esprit qui daigne lui expliquer ce qu’il foutait là, comment il y était arrivé, et comment il pouvait rentrer chez lui au plus vite. Bordel, tout ça à cause d’une soirée un peu trop arrosée… On lui avait toujours dit de se méfier de l’alcool, mais à ce point là, ça tenait vraiment du n’importe quoi. Les OVNI et autres mystères courants pouvaient tous aller se rhabiller. Mesdames et messieurs, voici Gabriel X, banal étudiant, parachuté au cœur de l’impossible… Ca devrait donner des idées aux réalisateurs hollywoodiens. Avec une bande originale bien effrayante, de préférence…
Sécate se redressa brusquement, comme aux aguets, et chuchota rapidement : « Les voilà. Je t’avais bien dit de t’en aller… Sauve-toi ! Vite ! ». Sans attendre de réponse, elle déploya ses ailes et s’envola, laissant Gabriel paniqué. Après quelques secondes d’hébétude, il se releva vivement, et s’enfonça dans la forêt au pas de course.
Revenir en haut Aller en bas
Plume
Modératrice consciencieuse et infatigable
Plume


Nombre de messages : 207
Localisation : entre ici et ailleurs mais toujours là quand il faut!!!
Date d'inscription : 29/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 0:25

Bon alors sache que ton roman risque d'être un best seller car chacun des passages me laissant sur ma faim je me vois dans l'attente de la suite les yeux ne pouvant plus se décoller de mon écran...

Si ce livre était déjà publié je l'aurais fini cette nuit même si pour ça j'avais dû aller bosser sans dormir...

D'ailleurs je trouve inacceptable que tu n'aies pas encore posté la suite ni que tu sois pas en train d'écrire le reste et de sourir les maisons d'édition...

Alors tu vas me finir ton roman en te dépêchant mais comme il faut quand même et tu vas me laisser organiser la pub, le site internet et le démarchage de la maison d'édition....


Allez hop t'as du boulot ma fille...


Heu il va lui arriver quoi à Gabriel??? Oui bon ok je sais ... Ta´am Jesors_g
Revenir en haut Aller en bas
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 0:32

Bah écoute si je te dis ce qui va arriver à Gabriel ce sera plus la peine que j´écrive la suite... tu veux vraiment le savoir maintenant?

Pour la suite ben malheureusement on va attendre un peu... Et peut-être que je posterai par plus petits bouts, mais l´emmerdant c´est que les chutes (aaaaaaah les chutes! Ta´am Amour55_ ) sont calculées, donc si je coupe en plen milieu ce sera non seulement frsutrant, mais en plus mal fait...

>Et pour écrire le reste je connais en ce moment le cauchemar de la page blanche... Ca bloque un peu... Mais je n´abandonnerai pas le projet, y´a rien à craindre là-dessus! Sauf bien entendu si tu veux que je te raconte tout, comme ca...

Dernière petite note: le roman en question risque d´être long, treeeeeees long... Alors pour la fin, c´est pas pour demain!
Revenir en haut Aller en bas
Plume
Modératrice consciencieuse et infatigable
Plume


Nombre de messages : 207
Localisation : entre ici et ailleurs mais toujours là quand il faut!!!
Date d'inscription : 29/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 0:38

Je peux être patiente si j'ai quelque chose à faire alors je vais trouver à faire quelque chose... Ta´am Ptdr_gif
Revenir en haut Aller en bas
Candleinthestorm

Candleinthestorm


Nombre de messages : 589
Age : 41
Localisation : ENV-Alfort
Date d'inscription : 11/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 0:42

Je trouve que tu as bien fait de développer ce sens inné de la chute chez toi... Cette névrose psychotique de la chute (pas taper! Ta´am Pastaper je plaisantais! Ta´am Amour55_ ), tu as su la sublimer en un art extrème, que tu maîtrises à souhait!

C'est ca qui fait qu'on crève devant notre ordinateur, bavant sur nos écrans, en attendant la suite, pendant que tu manges tranquillement du salchichon devant le tiens... Mr. Green

Et puis la deuxième chose, c'est ce ton léger et sans fioriture que tu emploies, mais qui est d'une précision et d'un tact parfaitement dosés, et qui fait que tu fais mouche à tous les coups...

Bref...


TU VAS NOUS ECRIRE LA SUITE ET LA POSTER NOM DE NOM !?!?! Ta´am Batte_gi

Sinon Ta´am Rambo_gi Ta´am Ordi_gif Ta´am Grayupse Twisted Evil rambo affraid
Revenir en haut Aller en bas
http://fritesauvin.canalblog.com/
Plume
Modératrice consciencieuse et infatigable
Plume


Nombre de messages : 207
Localisation : entre ici et ailleurs mais toujours là quand il faut!!!
Date d'inscription : 29/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 0:44

J'adhère je dis pareil et je dis Candle tu veux de l'aide pour la dernière partie??? Ta´am MDR71_gi
Revenir en haut Aller en bas
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 1:03

Bon... Je suis trop bonne... J´épuise mon stock à une vitesse hallucinante... Tant pis. Après vous devrez attendre de longs jours avant d´avoir des suites...


Dorcha sortit la tête de l’eau, et laissa échapper un soupir de contentement. Rien de tel pour se détendre qu’un bon bain… et avec une montagne de mousse, c’était encore mieux. Elle s’étira paresseusement, et observa les alentours, les yeux mi-clos. La baignoire, creusée dans le sol, se trouvait exactement au centre d’une immense pièce carrelée, dont la seule lumière provenait d’innombrables candélabres. Elle ferma les yeux, et sourit. Elle avait sans aucun doute débarqué dans un lieu inconnu, erré dans des ruelles sombres et failli mourir de peur au bord du cours d’eau mystérieux, mais finalement cela en avait valu la peine. Les deux hommes qui l’avaient accueillie dans cette maison s’étaient montré exceptionnellement bienveillants avec elle. Trop, peut-être ? Elle caressa machinalement la lame du couteau qu’elle avait réussi à dérober, et se sentit rassurée. Détendue, elle songea avec amusement qu’elle ne connaissait même pas le nom de ses bienfaiteurs. Elle aurait sans doute bientôt l’occasion de leur être présentée plus en détail. On ne peut pas dire qu’ils s’étaient montré très bavards avec elle jusqu’à présent.
- Puis-je vous être agréable en quoi que ce soit ?
Dorcha sursauta, vérifia d’un coup d’œil que la mousse la dissimulait suffisamment aux regards, et toisa le nouveau venu d’un air hautain.
- Vous pourriez frapper avant d’entrer, remarqua-t-elle.
- Que la jeune demoiselle m’excuse, s’inclina un jeune homme aux traits délicats, mais mon Maître a ordonné que chacun de vos désirs soit satisfait. Il attache beaucoup d’importance au bien-être de ses invités durant son absence.
- Je désire donc que l’on ne me dérange pas. C’est encore plus vrai quand je prends un bain…
Le jeune homme éclata d’un rire doux.
- Que la demoiselle se rassure, murmura-t-il, le pauvre Abalam n’a pas de quoi violenter les jeunes femmes… si vous voyez ce que je veux dire.
Dorcha leva un sourcil, puis haussa les épaules devant son sourire narquois.
- Votre maître, c’est la personne qui vous accompagnait quand vous m’avez trouvée au bord du cours d’eau ?
- Au bord du Cocyte, vous voulez dire ? C’est ainsi qu’on nomme le fleuve. Non, il ne s’agit pas de mon compagnon. Bebam est également suivant du Maître.
- Et qui est donc ce maître, alors ?
- Vous le rencontrerez bientôt, assura Abalam. Pour l’instant, ne pensez qu’à vous. Dès que vous serez prête, nous pourrons vous habiller et vous coiffer avant le repas.
- Au risque de vous étonner, je suis capable de m’habiller seule depuis l’âge de quatre ans, observa Dorcha.
Abalam s’inclina une nouvelle fois.
- Il en sera fait selon vos souhaits. Cependant, il est d’usage pour les personnes d’importance de cette maison de laisser les suivants s’occuper de ces tâches indignes.
- Je ne pense pas être une personne d’importance…
- Le Maître en est convaincu. Il place de grands espoirs en vous.
- Mais il ne me connaît même pas ! Comment pourrait-il même savoir que je suis ici, s’il est absent ?
- Curson, jeune demoiselle… murmura Abalam. Curson avait prédit votre arrivée, pour ce soir même. Curson ne se trompe jamais.
La voix d’une jeune homme s’était teintée d’un respect craintif en prononçant ces derniers mots. Perplexe, Dorcha guetta Abalam du coin de l’œil, dans l’attente de plus amples explications, mais son visage demeura inexpressif.
- Quand revient ce mystérieux maître ? demanda finalement Dorcha pour briser le silence.
- Demain, dès le lever du soleil. Il a fait savoir qu’il mangerait en votre compagnie.
Dorcha retint le cinglant « Si je le veux bien ! » qu’elle avait failli laisser échapper. Mieux valait accepter la situation comme elle se présentait, pour le moment. La perspective d’errer à nouveau dans les rues de cet endroit étrange ne l’enchantait pas particulièrement. Abalam se retira après quelques formules de politesse alambiquées, et referma délicatement la porte derrière lui. Le bruit du verrou glissant dans son loquet la fit sourire.
« Invitée », songea-t-elle. « J’aurais plutôt tendance à me sentir séquestrée… »
Elle sortit de la baignoire, et s’enveloppa dans une des moelleuses serviettes de bain pourpres qui avaient été laissées à sa disposition. Elle avait à peine terminé de se sécher les cheveux quand six femmes silencieuses firent irruption dans la pièce, portant chacune des paniers qui semblaient déborder d’onguents. La plus âgée, une femme au visage anguleux vêtue d’une longue robe vert foncée, s’avança et lui adressa une profonde révérence, imitée par les cinq jeunes filles en robe bleu marine. Dorcha, vaguement mal à l’aise, opina brièvement.
- Jeune demoiselle, nous sommes les suivantes chargées de vos soins corporels. Nous avons été envoyées par Abalam, suivant et intendant de la maison de Paymon, Puissant Roi et Commandant de deux cent légions .
- Paymon, dites-vous ?
Les suivantes s’inclinèrent.
- Comme je l’ai déjà signalé à Abalam, je suis capable de m’habiller toute seule.
- Mais la coutume, jeune dame, la coutume ! s’exclama une des jeunes filles d’un air angoissé, puis elle se tut brusquement sur un regard sévère de la femme en robe verte. Cette dernière se retourna, et s’inclina à nouveau.
- Pardonnez son impertinence à cette suivante, jeune demoiselle, elle sera châtiée en conséquence. Cependant, la jeune demoiselle ignore sans doute qu’il est d’usage de laisser ces vulgaires tâches corporelles aux suivantes… Elles sont indignes de vous…
Dorcha leva les yeux au ciel, l’air profondément agacée. Eh bien, qu’elles fassent comme elles l’entendent ! Ces femmes se comportaient exactement comme si elle était la réincarnation d’une déesse. Aucune d’elles n’avait osé lever les yeux sur elle ! Elles gardaient toutes le visage obstinément baissé, comme si elles craignaient d’être foudroyée par un simple regard.
- Très bien, abdiqua-t-elle. Allez-y. Mais je refuse que cette suivante soit châtiée. Cela ne me plaît pas du tout.
- Oh, mais la jeune demoiselle n’a pas le pouvoir de contrecarrer les ordres du maître, répondit respectueusement la femme. Du moins, pas encore… Pourtant, sachez qu’il nous serait pénible de vous être désagréable. Cette suivante ne sera donc pas punie aussi sévèrement qu’il est requis en de pareil cas.
- Elle m’a simplement adressé la parole, rétorqua Dorcha. Cela ne condamne pas à la peine de mort, je suppose !
La femme se tut, visiblement surprise.
- Il est admirable de voir à quel point la jeune demoiselle ignore encore ce qu’elle est… et ce qu’elle représente, finit-elle par dire.
- Admirable, peut-être, mais surtout très énervant.
- Il n’est pas en notre pouvoir de vous éclairer sur ce point, jeune demoiselle… Le Maître s’entretiendra avec vous à ce sujet demain. Nous ne sommes que de simples suivantes…
Dorcha se laissa tomber dans un fauteuil, et se massa doucement les tempes. Tous ces mystères… Elle commençait à en avoir assez. Elle fit la moue en contemplant les six femmes, aux regards toujours respectueusement fixés sur le sol.
- Eh bien, commençons, puisqu’il faut en passer par là, soupira-t-elle. Comment vous appelez-vous ?
- Oh ! rougit la femme. La jeune demoiselle est trop bonne !
- Je ne vois pas en quoi. Je vous demande nos noms, ce sera tout de même plus simple pour nous toutes, non ?
- La jeune demoiselle déborde de grandeur, balbutia-t-elle. Elle nous fait même l’immense honneur de nous considérer comme un ensemble. Elle nous fait l’honneur de nous demander nos noms !
- Oui, bon… bredouilla Dorcha, mal à l’aise devant ce débordement de reconnaissance. Maintenant que l’honneur est fait, il faudrait peut-être me répondre.
- Bien sûr ! Bien sûr ! Mon nom est Adra, intendante de la garde-robe, aux ordres d’Abalam, suivant et grand intendant de Paymon, Puissant Roi et Commandant de deux cents légions, dit la femme en vert.
- Waouw ! souffla Dorcha. Rien que ça !
Adra inclina modestement la tête.
- Merci de votre patience, jeune demoiselle. Désirez-vous connaître les noms des autres suivantes ?
- Eh bien je… oui, bien sûr, dit Dorcha, légèrement hésitante.
D’un discret signe de la main, Adra invita la première des jeunes filles à s’avancer.
- Myar, suivante sous la responsabilité d’Adra, intendante de la garde-robe, aux ordres d’Abalam, suivant et grand intendant de Paymon, Puissant Roi et Commandant de deux cents légions, dit la jeune fille à la chevelure bouclée d’un roux incendiaire avant de s’incliner. Merci de votre patience, jeune demoiselle.
Puis elle recula d’un pas, et la deuxième jeune fille sortit du rang. Ses yeux noirs brillaient d’un éclat étrange.
- Thedry, suivante sous la responsabilité d’Adra, intendante de la garde-robe, aux ordres d’Abalam, suivant et grand intendant de Paymon, Puissant Roi et Commandant de deux cents légions.
Sazelle, Berkasse et Drumille se présentèrent de la même façon. Dorcha les contempla tour à tour pensivement, en se demandant si tous les noms étaient obligatoirement suivis de l’exacte situation sociale de leur propriétaire, ou si elle avait simplement mal formulé sa demande.
- Eh bien, moi c’est simplement Dorcha… du moins, je le pense, ajouta-t-elle, perplexe. Mais je suppose que vous le savez déjà.
- Nous ignorions votre nom, jeune demoiselle… Nous savions uniquement que l’Asmodée serait là ce soir. Curson le Grand, Roi et Commandant de 22 légions, ne se trompe jamais.
- L’Asmodée ?
- Vous, jeune demoiselle. Celle qui trouvera !
- Qui trouvera quoi ? Votre maître a perdu ses clefs ? sourit moqueusement Dorcha.
- La jeune demoiselle ne devrait pas plaisanter avec ces choses-là, murmura Adra. Et elle ne devrait plus poser de questions à de simples suivantes. Le Maître lui expliquera tout en temps voulu.
Dorcha acquiesça, bien décidée à tirer toute cette histoire au clair dès le lendemain. La voyant finalement disposée à se faire coiffer et habiller, les suivantes s’approchèrent, et commencèrent les soins en déployant une activité d’abeille. Sazelle s’occupa de ses cheveux, Thedry s’intéressa à ses mains, Drumille commença délicatement la pédicure, Myar la maquilla, et Berkasse l’enduisit de différentes huiles qui donnèrent à Dorcha l’étrange impression de se transformer en savonnette parfumée. Pendant ce temps, Adra lui proposa différentes robes, toutes plus élégantes les unes que les autres. Dorcha abandonna tristement l’idée de se rendre à ce dîner en jeans, et opta pour une robe blanc cassé, la plus simple de toutes.
- Oh ! Jeune Demoiselle ! s’exclama Adra en joignant les mains avec ferveur une fois que tout fut terminé. Que vous êtes belle !
Dorcha fut conduite par Myar devant un immense miroir, et se contempla, bouche bée. Elle était méconnaissable… Et elle devait bien reconnaître que le spectacle qui s’offrait à elle n’avait rien de désagréable, loin de là. Elle sourit, et se retourna vers les suivantes.
« Eh bien, je pense pouvoir dire que je suis prête. »
Revenir en haut Aller en bas
Plume
Modératrice consciencieuse et infatigable
Plume


Nombre de messages : 207
Localisation : entre ici et ailleurs mais toujours là quand il faut!!!
Date d'inscription : 29/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 1:21

Enfin enfin encore une suite...
JE suis encore plus sur ma faim mais je suis contente de savoir que Dorcha va bien je me faisais du souci pour elle depuis qu'on l'avait laissée en plan comme une chaussette oubliée sous un lit et soi-disant perdue dans la machine à laver...

Et puis je suis enfin digne du fan club d'Antigone ai reçu ma première photo dédicacée qui vaudra son pesant d'or dès que ce roman sera inscrit sur la liste de L'UNESCO comme patrimoine historique de l'humanité entière...

Antigone je suis à tes pieds ô déesse Ta´am Amour55_ à quand la suite?? S'te plait???
Revenir en haut Aller en bas
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 1:23

Ah ben pour la suite je suis bien décidée à vous faire patienter un peu quand même... Ca va être la semaine et donc le boulot, tout ça, je vais pas pouvoir écrire beaucoup, et donc remplir mon stock quasi épuisé... Donc disons soit courant de la semaine, soit le week-end prochain. A moins bien entendu que je craque encore, sachant que je ne résiste pas aux louanges de mes fans! Ta´am Amour55_
Revenir en haut Aller en bas
Plume
Modératrice consciencieuse et infatigable
Plume


Nombre de messages : 207
Localisation : entre ici et ailleurs mais toujours là quand il faut!!!
Date d'inscription : 29/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 1:42

Oui des louanges des louanges!!!!

Louons notre déesse qui va nous faire découvrir les joies et les peines de ces deux personnages magnifiques et mystérieux que sont Gabriel et Dorcha, vont-ils se rencontrer ou se connaissent-ils déjà???


Dis je peux écrire l'accroche du livre sur la der de couv????
Revenir en haut Aller en bas
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 1:44

Mais écoute ce sera avec grand plaisir, mais attend de connaître la suite de l´histoire avant de rédiger la quatrième de couverture... Là ça ne fait que commencer, t´as pas beaucoup d´éléments en main... Oui je sais je remue le couteau dans la plaie...
Revenir en haut Aller en bas
Plume
Modératrice consciencieuse et infatigable
Plume


Nombre de messages : 207
Localisation : entre ici et ailleurs mais toujours là quand il faut!!!
Date d'inscription : 29/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 1:47

Atends je suis sûre que je peux te faire un truc bien même si je connais que le début tu veux que j'essaie tout de suite tu me mets à l'épreuve pour tester ma fanattitude bah je le fais maintenant si tu veux...
Revenir en haut Aller en bas
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 1:49

Fanattitude, mon Dieu ca me fait penser à Lorie et à la Positive Attitude (oui y´a des enfants chez moi, parfois je dois subir du Lorie - mes excuses aux fans de Lorie).

Mais j´accepte! Relève ce défi, ô fan de moi! Ecris la quatrième de couverture, sans même savoir où est Dorcha...
Revenir en haut Aller en bas
Tornade
Plume active
Plume active
Tornade


Nombre de messages : 201
Localisation : Là où commence le chemin de l'obscurité...
Date d'inscription : 16/11/2004

Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am EmptyLun 10 Jan à 2:04

Malicia est dans la place !!

La première chose que j'ai faite en revenant sur ce forum quelque peu oublié par mes soins est de lire le roman de notre Grande Antigone.
Eh bien je dois dire que je ne le regrette absolument pas ! En voyant tout ce que j'avais à lire, je n'avais pas le courage. Mais je me suis laissée emporter...
J'ADOOOOOOOOOORRRRRRREEEEE !!! Je suis encore une autre fan !
Ce passage de Gabriel à Dorcha, ces styles différents des lieux où ils sont tombés, j'aodre tout !! (Et je dois dire que les suivantes me font penser à Dobby ! Mr. Green ).
Donc maintenant, ô Grande Déesse Antigone (oui, je reprends les expressions de Plume, elles sont tellement vraies !) je pense mériter la photo dédicacée ! Ta´am Amour55_
Et je ne demande qu'une chose : LA SUITE STEPLIZZZZ !! (Mince y a pas de smiley qui se met à genoux !)
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Ta´am Empty
MessageSujet: Re: Ta´am   Ta´am Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Ta´am
Revenir en haut 
Page 1 sur 10Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 10  Suivant

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nouvelle Génération d´Auteurs :: Les textes de la NGA :: Projets de romans-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser