soir d'hiver

SOIR D’ HIVER

Je regarde les ombres danser
Je me perds au fond de mes pensées
Et je contemple la nuit étoilée
Parsemée de nuages voilés

J’aime être plongée dans ce silence
Car je peux y sentir la puissance
D’une cohésion avec moi-même
Avec cette nature que j’aime

Je suis si bien dans cette atmosphère
Respirant à pleins poumons cet air
Aux effluves douces et sauvages
D’une campagne au sommeil sage

Puis quelques gouttes pour quelques pleurs
D’un ciel qui par notre faute meurt
Il est si triste, il est en deuil
Il souffre tel l’arbre qu’on effeuille

Il semble se joindre à ma tristesse
A ma mélancolie de jeunesse
Quand abandonnée au monde urbain
Je n’aspire qu’à partir au loin


Alors je voudrais fuir cette ville
Où ma pauvre âme n’est pas tranquille
Pour retrouver mes belles collines
Peuplées de roses et d’églantines


et un deuxième pour la route mais qui n a pas de titre...

La nature a ses lois
Que rien ne peut changer

Le doux ciel bleu embrasse la terre
Le soleil fou court après la lune
La pluie se joint au puissant tonnerre
Le vent fort lutte contre les dunes

La nature a ses lois
Que rien ne peut changer

La lave dort au sein des volcans
La foudre s’anime par le feu
Le silence peuple l’océan
La tempête déchaîne les cieux

La nature a ses lois
Que rien ne peut changer

Les fins ruisseaux donnent les rivières
Les montagnes freinent les nuages
La vie redevient poussière
Les vagues meurent sur le rivage

La nature a ses lois
Que rien ne peut changer
Les fleurs se baignent dans les rayons
Les doux oiseaux chantent dans les arbres
L’air est coloré de papillons
Et leurs ombres dansent sur le marbre

La nature a ses lois
Que rien ne peut changer

La nature est tout pour moi
Et rien n’y pourra changer

Salutation à toi,



Deux poèmes pour un seul et même thème, la compile libère des idées qui me viennent soudain. C’est un moment que j’apprécie, lorsque les images dansent au fur et à mesure que les mots passent. Cela me fait penser que j’ai aussi des poèmes sur le sujet.

La colère me porte lorsque je pense à l’ignorance de l’humain envers notre mère. Je pleure de voir un arbre déraciné, abandonné par le ciel qui le contemplait. Alors le trouble et la passion me console de ne pouvoir m’exprimer qu’avec des mots.
Je laisserais mes idées après les avoir retrouvée.



Artemis Vi De Jalon,

La forme ennéasyllabique est très inhabituelle mais ne me dérange pas outre mesure... J'ai cru repérer des vers bancaux, dis-moi si je me trompe:


Et je contemple la nuit étoilée (10)

D’une campagne au sommeil sage (8 )

Il est si triste, il est en deuil (8 )

Tiens je viens de découvrir que Verlaine faisait des ennéasyllabiques, alors même si c'est pas courant, au moins tu as un illustre prédecesseur!
Bon, ça c'était donc la partie comptable... Pour le fond, ben malheureusement les histoires de nature j'en ai personnellement un peu soupé en étudiant le romantisme. L'approche est trop traditionnelle pour que je m'enthousiasme vraiment, cependant ça reste très agréable à lire. Sur ce thème-là je crois que tu auras du mal à toucher les lecteurs, la poésie a été trop longtemps associé à nature et le sujet sur-traité par trop de monde. A moins d'adapter une approche fataliste genre Mickey 3D, peut-être... Mais ton texte est entre les deux: ce n'est ni de la pure contemplation, ni de la révolte complète.
Pour conclure ça manque un peu d'originalité tout ça...

Salutation,


Concernant les thèmes poétiques que l’on peut illustrer de nos mots, je ne pense pas qu’il faille sans arrêt réfléchir à leur originalité. Un poème se construit sur une émotion et non sur une distribution d’idées consommables. Pour moi la portée de ces représentations n’a pour but que de soulager et d’emmener le lecteur vers un univers distinct ou personnel.
Il y a toujours des degrés de qualités acceptables ou pas, mais chacun peut se transposer dans le Monde de l’écrivain. Après, pour l’histoire de comptabilité, il se peut que les suites de mots ne collent plus aux règles générales. Celles-ci qui brident parfois la raison d’un poème.

Sans prendre la défense de quiconque, ce n’est pas mon style, j’espère faire comprendre que nos univers se côtoient et se mélangent inexorablement. Chaque élément qui nous entours a le droit d’être cité autant de fois qu’il le faut pour libérer notre esprit.

Merci de prendre cette remarque en considération, et je comprend que l’ennui peut atteindre n’importe qui…


Artemis Vi De Jalon………………………………..ô-

Artemis Vi De Jalon a écrit:

Je pleure de voir un arbre déraciné, abandonné par le ciel qui le contemplait.

Ah bon? Artemis VI de Jalon, c'est Idéfix???

Sinon, j'ai lu les vers de Haemo, c'est joli, agréable, assez mélancolique oeuf corse, mais apaisant. Faut parler de la protection de la nature, même si ça paraît banal, c'est hyper important, je suis pour, je suis moi aussi un grand adepte du naturisme. (Pourquoi y en a qui rigolent, là-bas au fond?!)

[Mod]Evite les doubles-posts, s'il te plaît...
Merci!

Je vois tout de suite la fille de la province qui regrette d'être forcée de vivre près de paris... Je suis comme toi, haemo, je te comprends!!!
Sinon j'ai aussi noté la petite arythmie, mais onn sent que le poème est écrit avec le coeur, alors tout est pardonné!!!

merci beaucoup pour tous vos commentaires, tout ça me va droit au coeur, la seule chose que je voudrais dire c'est qu'il se peut que ce soit un sujet banal et que le rythme est sans doute un peu bancal parfois mais j'écris sur ce que je ressens et ce qui me tient à coeur, en tous les cas je concois tout à fait que ca ne puisse pas toucher tout le monde, c'est même normal je pense!
quant à toi jena, tu as tapé dans le mille! lol

ben j'ai trouvé le 2eme poeme tres bien, meme super tout simplement !