Par un soir de juin
Ce profond et lourd malaise qui me tiraille
Et ce perpétuel mal être qui m’assaille
Quand mon trouble monde sans fondements
Bascule peu à peu dans le dément
Où l’ange torturé des instants oubliés
Avec violence m’a traîné puis entraîné
Perdue dans le ballet des ombres diaboliques
De l’étrange enfer mental labyrinthique
Les chemins disparaissent sous mes pas
Comme l’espoir s’échappe entre mes doigts
Ruisseau insaisissable du bonheur fictif
Qui s’en est allé devant nos regards craintifs
Mon esprit a revêtu son linceul du soir
Le clair de lune pour seul ami dans le noir
Tempête de noirceur au goût amer
Qui sans mal vous projette ventre à terre
Une fois de plus mon cœur épuisé s’éteint
Une fois de plus je ne veux plus de demain