Vampires ? Vous avez dit vampires ?
Voilà un poème tout frais. Bon, ce n’est pas le summum de la délicatesse artistique, mais en ce moment je lis du Anne Rice (comprendront les connaisseurs). Je suis influencé par certains éléments psychologiques. Comme le choix de sa nourriture. Prendre une belle demoiselle en sachant qu’on ne la reverra plus ? Ou bien poser les lèvres sur un répugnant criminel sans importance ? Bref ce genre d’éléments existentiels. En même temps j’ai une vision d’humain, n’est ce pas ?!
Martelé sur la brèche de mon cœur, délicieux regard
Succombant à ma tendre étreinte d’antan, pernicieux sauvage
La voilà de retour sur mes pas, étrange impression
Le verbe haut en mâchant bien les mots, sublime illusion
Tu rêves de me voir monstrueux, cauchemar partagé
Un fruit d’été Glané d’un arbre mort, demande encourageante
Auréolée du parfum de cette pomme, vacillante absence
Je mord la peau juteuse sur ton artère, absurde boisson
Un œil bleu s’ancre âprement à mon dos, suspens appétissant
Je goutte, je bois, je me rassasie,
Tel est mon repas sans que celui-ci se prépare
Mais la douce et tendre me sollicite une adoption
Serait ce une recommandation innée chez elle ?
L’humeur du soir m’abstient de toute négligence
Ses caresses m’évoquent une érection lointaine
Offrant un de mes précieux baisers ensanglantés
Ses fines et sombres veines se remplirent à grands torrents
Quelques minutes de convalescences furent de mises
Sœur du soir te voilà reine du désespoir
Les deux dents hérissées la voilà rassurée…
Artemis Vi De Jalon, qui tacherait sans arrêt son col si il était vampire…………………………………………….