Nouvelle Génération d´Auteurs
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Nouvelle Génération d´Auteurs

les mots de la NGA
 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
-40%
Le deal à ne pas rater :
-40% sur le Pack Gaming Mario PDP Manette filaire + Casque filaire ...
29.99 € 49.99 €
Voir le deal

 

 triptyque avec les trippes

Aller en bas 
3 participants
AuteurMessage
Skid
Plume déliée
Plume déliée
Skid


Nombre de messages : 304
Localisation : corrèze
Date d'inscription : 26/02/2005

triptyque avec les trippes Empty
MessageSujet: triptyque avec les trippes   triptyque avec les trippes EmptyDim 22 Mai à 2:54

Je me suis levé ce matin ils annonçaient l’arrivée de l’armée. Nous ne les avions pas pensés si rapides l’aube était grise, teintée écarlate. Les explosions avaient touché les points stratégiques : le coté ouest de la ville était ravagée, les soldats s’étaient infiltrés de l’intérieur après avoir rejoint le centre ville. J’enfilais mon uniforme de fortune et rejoignais ma bande. Les combats ne sont pas organisés les quartiers se regroupent en bandes et les bandes en coalitions. De toute façon l’ennemi est toujours vêtu de vert et il se déplace bruyamment. Nous tentons d’enrayer leur avancée par des actions terroristes. Nous courrons actuellement dans un couloir fissuré, moi et david. La pluie tombe sur la ville passe à travers les trous. Nous nous faufilons telles des silhouettes. Un char se fraie un chemin dans la rue sur laquelle donne la fenêtre. J’élimine d’une rafale un des soldats postés autour du char David fixe l’autre avec calme et le propulse par terre d’un tir précis. Les types dedans ne nous ont pas vu. Le char s’arrête , ils n’y a plus personne autour. Mon camarade saute sur le véhicule dans sa folie habituelle, toque sur le sas d’ouverture. Bien sur le type à l’intérieur ouvre et reçois sa grenade pendant que l’acrobate se jette hors de portée… pas la peine d’ouvrir ensuite. Le QG demande le retour immédiat à la base. Nous nous exécutons. Sur place un champs de bataille, remplis de corps. Nous arrivons par un terrain vague en longeant la bordure d’un parking dans la poussière de cette ville en ruine. Des tirs se font entendre, les balles s’incrustent dans le mur derrière nous puis se rapprochent. David flippe et commence à me crier dessus pour me dire de me grouiller. Il stresse. C’est pas bon le stress. Le terrain se dévoile sous nos yeux il ne reste rien de nos locaux et les escadrons ennemis arrivent de toute part. Au moment où j’arrive à localiser le tireur, à deux mètres d’un abris, David se prend une balle dans la cuisse droite et se met à jurer devant moi en pleurant. Je lui dit de se cacher et de rester tranquille, mais il hurle. Il chiale devant moi et m’insulte alors que le tireur continue de transpercer le mur. Je lui demande vraiment de se taire, calmement. Il parle tout seul. Je fais le vide il y en a un en face, j’en entends d’autres sur le côté, les tirs résonnent de partout. Ma tête boue. Je me découvre et vise la fenêtre d’où proviennent les tirs. Je peine à l’avoir et reste découvert. Une balle au bras, je ne dois pas me relâcher, il est dans le viseur. Il finit par tomber, question de probabilité. Je n’entend plus grand chose qu’un bruit sourd continu, je ne souffre pas vraiment. Ses cris j’avais oublié ses cris. David crie de plus belle je crois qu’il veut se relever. Il dit qu’on est foutu, mais c’est faux. Deux gars déboulent par le chemin étroit sur notre gauche ils ont des fusils d’assauts. J’esquive en me collant contre le mur mais David en reçois de nouvelles dans les jambes. Il hurle de plus belle et il les insultes eux aussi. Je les vise un à un les blesse au torse. Le premier tire au hasard, pendant qu’il s’écroule, le second me tire dans le mollet, je me projette en avant. J’ai vidé mon chargeur il me reste un gun. Je fini celui qui m’a touché avec. Je saigne de partout. Mes muscles sont atrophiés, des bouffées de chaleur remontent par mon col. Je l’ouvre. Je regarde David. Il crie toujours. Il me regarde avec agressivité, je n’entends pas ce qu’il dit. Il me reste 2 balles. Une pour david.


Immeuble délabré au cœur du bronx. Un type squat le 2eme étage passe ses nuits ici et dégrade les lieus. Pas que les lieux soient en bon état mais lui les rends sales et insalubres. Les réunions ici sont occasionnelles mais elles arrivent, quand il s’agit de choses importantes. Et aujourd’hui il s’agissait de choses importantes. Dés que quelque chose d’important doit se passer tout le monde est tendu et très facile à énerver. Donc quand Tomy est arrivé et qu’il a vu ce pachyderme avachi au milieu de la pièce, il a froncé le nez et les sourcils pour avoir un air profondément sombre, puis il s’est posé devant lui, a décrété que c’était chez lui ici (vu qu’il était là le premier avec ses amis walter et denis ) que c’était pas une ordure de mendiant qui allait pourrir son beau plancher, il a craché dessus et a dit à ses deux larrons de le foutre par l’escalier. Ce qu’ils ont fait puis il ont fermé la porte. Tomy était brave il avait pas pris la grosse tête il essayait déjà de ranger le tout avec des bouts de papier-journal dans les mains. Les autres préparaient la table. Quelqu’un a toqué. Tomy s’est approché, il a demandé qui c’était, les autres l’avaient rejoint. La porte s’est ouverte brutalement et le gars qui venait de se faire jeter revenait à l’assaut. Il avait des poings carrés et larges, l’air solide. Il a envoyé Tomy deux mètres en arrière. Seul remède contre la honte, la colère. tomy a pris un regard pire que celui qu’il avait pour le jeter dehors. Il se disait à lui-même « ce type squat chez nous ! on est indulgents avec les cafards ! et ils reviennent à l’assaut… je vais le démonter, je vais le tuer ! ». walter était pas un vif d’habitude mais là il bondissait déjà sur le clochard qui restait planté comme un menhir. Il s’est jeté vers lui puis le temps s’est arrêté et le vagabond s’est dissipé vers la droite, on aurait dit une esquive. Ce pauvre vieux walter dévalait les escaliers à son tour. Denis avait sorti son couteau, il était en garde. Il regardait par alternance tomy puis le clodo. Tomy a dit quelque chose comme « laisse le moi » alors denis s’est détendu. Il aurait pas du parce que son pote a pas eu le temps de tourner la tête qu’il s’est fait mettre à terre une seconde fois par un uppercut au menton, il était inerte cette fois ci. Denis était pas bête mais il manquait de courage, pas un poltron mais un lent. Il a hésité quand le clochard l’a empoigné, et il s’est laissé projeter contre le mur, après cela il ne pouvait plus éviter les coups. Il a saigné puis il est tombé dans les pommes. Quand il en a eu fini avec denis le clochard a flanqué un kick dans la tête à tomy puis il a commencé à se diriger vers la sortie par les escaliers. Il y avait des traces de sang sur les coins qui lui ont fait remarqué que lui aussi était ouvert. Il s’est touché la plaie en sachant que ça allait faire mal, il a fait un grimace puis a goulûment léché son doigt. Il souriait en pensant au gros qui avait du se barrer en courrant, en pleurant voir pire. Mais son sourire s’est recroquevillé quand il a ouvert la porte de sortie et qu’il a vu quatre types derrière, dont le gros walter en question. Le plus vieux avait un fusil qui devait daté de pas mal de générations, il le tenait en joue. Il a dit « pourquoi tu t’attaques aux jeunes ? »avec un air grave, paternel, et ce sont les dernières paroles que le clochard ait entendu. Pas qu’il soit devenu sourd…


Nous étions trois, nous fûmes amis, et tout avait changé.Jim a dit "Paul c'est ta seule chance de partir, prend la! Tout est sur toi! la vidéo, les empreintes... C'aurait jamais du être comme ça, tu comprends?" Incapable de répondre tout à redéfinir, ou bien tout à oublier. Ray a ajouté " allez pars dans 20 mn ils quadrilleront le quartier. Ils ne savent pas encore que c'est toi." "Mais ce n'est pas moi, nous étions tous dedans..." " C'est comme ça pars" j'ai tourné le dos puis je suis sorti calmement. J'étais pris comme un lapin, un pauvre petit lapin. J'avais effectivement tué cet homme, cela était normal. Eux n'avaient fait qu'observer. En voyant que c'était mal parti ils avaient abandonné et nous nous étions retrouvés dans cet appartement dui nous avait servi de QG durant les 3 derniers mois, pour cette foutue opération ratée... Je descendais les marche à toute vitesse, lucide. En bas je m'attaquais discrètement à la serrure de la voiture qui se trouvait devant la mienne. Puis je démarrais en direction de l'ambassade. Il y avait en effet toute sorte de flics et autres ambulanciers, trés affairés. Un homme habillé en noir, certainement un inspecteur m'a regardé avec insistance. Je suis mort. J'ai suivi le parcours habituel d'un habitant de banlieu, prenant le périphérique pour rejoindre Backston. Pendant que je conduisait, de manière machinale, des centaines d'images défilaient dans ma tête comme chaque voiture qui arrivait en face. Il y a du y avoir un problème dans mon système cérébral latent, ou quelque chose comme ça, et j'ai dérivé sur la droite me logeant dans la portière d'un pick up. Il s'est lui-même rabattu sur le bord de la route et a percuté une borne de sécurité, sous le choc, mon véhisucle a été propulsé en tonneau. J'étais dorénavant "à l'envers dans une étrange position" retenu par ma ceinture, somme toute sonné mais sans réelle blessure. En revanche le pick up en me protègeant s'était ramassé deux voitures, il était détruit. La conductrice hors du véhicule, gisait inanimée. Pris d'effroi je courrais jusqu'à la barrière, que je franchissais en direction de la forêt. La nature ne me jugeait pas du regard, jentendais encore les cris désespérés des automobilistes. Il ne fallait pas s'assoire, il fallait fuire, fuire le plus vite possible, à 20, à 50, à 200 kilomètres heure, avec une fusée, des palmes et un tuba. Hors de la forêt, une impasse, des pavillons organisés en lotissement, un vent frais. La ville de Backston touchait la mer, j'apercevais des mouettes, leurs cris résonnaient dans ma tête. Une voiture arrivait avec un homme barqué au volant, je restais debout. Il sort son attirail de cadre parfait-composé d'une malette, d'un veste et d'un téléphone- tout en me regardant avec une méfiance assumée. Je hais ce genre de types. Je m'approche sans rien dire, il se regarde dans mes yeux. A portée je lui inflige un coup puissant, il chancèle. Je récupère ses clés et son porte feuille, en échange d'un coup de pied. ces enfant ont tout vu, derrière la porte ils l'attendaient. J'accepterais s'il veulent se venger un jour.. Qu'est-ce que je dis, je suis fait. Avec tout ça sur le dos, la police mondiale me recherche. Ils m'auraient pas, il me restais un flingue et 3 chargeurs, un voeu pour chacun. Ils crèveraient. Vers le port, incosciemment je le savais. J'allais prendre le bateau, peu importe pour où, j'aurais bien aimé la Chine, j'avais même une carte d'identité. Je voyais le port d'ici. Dans le premier cargo, là où les criminels sont en sécurité. Pile sur l'avenue une voiture de police, le passager parlait au talky avec un air affairé, ils devaient être prévenus. Qu'ils ne tente même pas de m'avoir, de toute façon ma vie ne vallait plus grand chose maintenant. Je n'ai pas réussi à cacher ma peur, le pied crispé sur l'accelérateur, mais ils ne m'ont même pas regardé. Ils parlaient d'une histoire de stupéfiants, ils me donnaient envie. Je respire profondément, jusqu'à ce que j'arrive devant le port, que je me garre du côté des marchandises, que j'entre dans un transporteur par derrière,en grimpant à une corde et qu'en franchissant le hublot je me retrouve face à une garnison de police qui procédait à un contrôle. C'était un contrôle pour des stupéfiants.
Revenir en haut Aller en bas
Candleinthestorm

Candleinthestorm


Nombre de messages : 589
Age : 41
Localisation : ENV-Alfort
Date d'inscription : 11/10/2004

triptyque avec les trippes Empty
MessageSujet: Re: triptyque avec les trippes   triptyque avec les trippes EmptyDim 22 Mai à 12:29

Personnellement, ces troix textes m'ont beaucoup plu : contrairement à tes autres nouvelles, où je ne parvenais pas à saisir la trame narrative, la structure est soignée.

Les thèmes abordés font très "série TV américaine", d'autant plus que tu campes tes personnages aux noms anglophones dans des décors américains. Ceci dit, c'est fait sans même approcher la caricature grotesque ou ridicule, et le tout reste tout à fait crédible...

Donc, au final, un bravo pour ce triptyque avec les trippes !
Revenir en haut Aller en bas
http://fritesauvin.canalblog.com/
Skid
Plume déliée
Plume déliée
Skid


Nombre de messages : 304
Localisation : corrèze
Date d'inscription : 26/02/2005

triptyque avec les trippes Empty
MessageSujet: Re: triptyque avec les trippes   triptyque avec les trippes EmptyDim 22 Mai à 14:20

C'est tout a fait ce que j voulais donner, un peu de bukowski à la sauce tarentino... ou bien la représentation que j'en ai, en tout cas. oui: des series américaines ou la virilité et la violence des personnages n'est qu'un contexte. ça fait plaisir..
Revenir en haut Aller en bas
Antigone
Rang: Administrateur
Antigone


Nombre de messages : 626
Age : 41
Localisation : Bruxelles
Date d'inscription : 10/10/2004

triptyque avec les trippes Empty
MessageSujet: Re: triptyque avec les trippes   triptyque avec les trippes EmptyDim 22 Mai à 22:13

Bon voilà je commente mais je ne sais pas trop quoi dire de plus... L'absence de virgule m'a un peu perturbée au début mais en fin de compte elle reflète bien la rapidité de l'action, et peut-être même le côté "automatique" (ou automatisé?) des choses.

Et puis j'aime bien des réponses de ce genre au cliché de l'"American Dream"... C'est d'actualité.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





triptyque avec les trippes Empty
MessageSujet: Re: triptyque avec les trippes   triptyque avec les trippes Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
triptyque avec les trippes
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» vivre avec
» On ne creuse pas le roc avec sa chair.
» Dites-le avec des fleurs!

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Nouvelle Génération d´Auteurs :: Les textes de la NGA :: Nouvelles-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser