Dans une rue, la nuit noire, une lame sur la gorge.
Je remercie celui qui, sur mon cou posa la pointe de son couteau par une nuit sans lune.
Plus une nuit sans voire une partie de ses yeux imposants
Aucun mot prononcé ce soir solitaire,
Juste deux regards qui s'affrontent sans interférence.
La lune étant ailleurs, son seul feu a changé la couleur de mes yeux
Je remercie celui qui sur mes yeux grava le feu de son regard par une nuit sans lune.
Il l'avait dérobée, il la voulait pour femme.
Ils sont partis sans bruit et moi je suis resté.
Il s'est enfoncé dans une rue de nuit noire, la lune sous le bras et la lame à la main, il s'est évanouit.
Je remercie celui qui sous mes pieds laissa une route ensoleillée par une nuit sans lune.